J'ai la nostalgie des harems
De Byzance à Jérusalem
Maudite soit l'ère chrétienne
Qui m'a volé ma file indienne
De femmes sur mes reposoirs
J'en ai tant vu de ces berbères
Arborant des sourires voilés
Par des couturiers entoilés
Pour plaire, plaire, plaire, plaire
Leurs yeux de chiens battus, fidèles
Espèrent un regard du macho
Qui accroche leur ventre chaud
Comme un yoyo à sa ficelle
Leurs bracelets, ce sont des chaînes
Leurs colliers, ce sont des licous
Qui enserrent leur joli cou
Pour étouffer leurs cris de haine
Écoute le long fouet qui siffle
À genoux et dis-moi merci
Prosterne-toi! Mais si, mais si!
Soumets ton regard insolent
Et livre ton s**e indolent
À ma volonté inflexible!
(J'ai la nostalgie des harems)
Et je te mettrai sur le sable
Âme et corps jusqu'à perte nuit
Pour mettre un terme à mon ennui
Et pour t'en être redevable
J'ai la nostalgie des harems