Merde, plus l'temps pa**e et plus j'pense pire
Et puis j'constate, qu'au plus j'conspire
Plus j'transpire au mic, ho plus j'danse ivre
Faudrait qu'on s'tire, mais faut juste transcrire
Conscient d'écrire en biais, un peu dans la marge
Vie et désirs enviés, un peu comme un barge
Quelques ratures et des agencements à la rache
Faut que j'vois plus large que l'autre bout d'la page
Où les lignes sont très ordonnées pour Melpomène et Calliope
Oui, mes rimes un trésor donné pour qu'elles m'aident à dialoguer
Bien qu'en somme je consomme tant de feuilles qu'en tombe un arbre
J'écris tant de choses, tant d'consonnes, que les cons sonnent l'alarme
Si j'pouvais scarifier des lignes de vers sur mon corps
Pour que mon rap soit cru, oui pour qu'il soit plus fort
Mais comment est ce possible, ici il a si mal
Si il a**imile, il reste tout d'même a**is là
J'viens jouer avec vous comme avec mes syllabes
Pas besoin de mensonges, vous êtes aussi manipulables
Superflu, égoïste, chacun son avis c'est le siens
Chacun sa vie, c'est la sienne, mais vous aboyer comme des chiens
Et ils parleront de toi quand tu seras endormis
J'les ai grillé plus d'une fois et j'ai rien dit mais tant pis
Donne leur une fausse image avant de les quitter
Le jour où ça tourne mal, ils comprendront qui t'es
Tu n'a plus foie en c'mode de vie, t'es qualifié de dépressif
S'te plais siffle pas ton avis, tu risque de finir à l'asile
Facile de dire que t'es atteint, quand il vacille l'esprit s'éteint
Mais ton rôle semble restreint, il n'reste rien que des ex-liens
Dans ce monde où tu es aliène, aliéné, bon à livrer au lion
Au lieu de parler qu'ils viennent, il adviendra c'qu'il advienne
J'ai bien d'la veine, d'enfin m'exprimer comme j'le veux
Ouais j'tiens entre les mains des vers qui m'rapprochent des cieux
Car j'milite de longue pour que des rimes d'élites vagabondes
Les limites de ma langue étant les limites de mon monde
Commandant de l'image que les autres ont de moi
En deux mois j'peux la changer sans qu'ils s'en aperçoivent
Car à part sois, personne ne se connais
Médite sur ça quand t'auras déconné
La discrétion n'est pas ta seule sécurité
Jouer un rôle ici, c'est une pure idée
Quand l'affection flanche, c'est toute ta vision qui change
Quand la fiction mange, c'est ta compa**ion qui ce range
Quand la raison ce venge, c'est la folie qui prend l'dessus
A failli la mission d'l'ange lorsque l'conscient est dissous
Ok, c'est quand tu tombe que là j'décolle
Ok, et quand j'ai honte, c'est là qu'j'déconne
Et quand je monte, c'est que j'mache des cônes
Op lorsque les larmes remplissent des bols
C'est là que j'dégomme des mots ra**emblés qui t'étonne
T'en fait pas j'en ai des tonnes, mec, chaque consonnes tonnes
Et alors là tu m'amadoue si t'ajoute un ptit charleston
Comme dans les bras d'la mama douce, j'me laisse bercer, stone
J'sème mes paroles comme des graines et les arroses pour qu'elles poussent
Mais faut pas que tu bave trop, guette la bouche, v'la la mousse
Ah la frousse du Walhalla, car chaque jours j'me bat
J'retrousse quand y'a l'alarme, mes manches, appel moi soldat
J'ai l'démon certe, mais j'combat l'mal alors prend garde
J'démonte la porte sec, car j'ai pas les clefs d'Asgard
Ah j'garde dans l'palais une certaine amertume
Mais c'est du rap, donc j'reste honnête, c'est ma seule vertu
Le flow bondis, et tu demande mais qui c'est ?
Ce drôle de type qui pa**e et qui kick sec
Ce bandit qui use de ces lyrics aiguisé
Quand je viens rapper sur la mesure XXL
Le flow bondis, et tu demande mais qui c'est ?
Ce drôle de type qui pa**e et qui kick sec
Ce bandit qui use de ces lyrics aiguisé
Quand je viens rapper sur la mesure XXL
Thot - Patchwork (Février 2014)