Couplet 1 :
J'crois qu'elle est lointaine l'époque des punitions dans le corridor
J'sais pas si j'préfère une fin paisible ou une horrible mort
La phobie d'l'Homme avant d'être alcoolique, chronique
Finit les écarts et les dérives lorsque le corps dit stop
Appuis sur Next, j'sais ils pensaient qu'on capitulerait
Malgré les efforts, l'envie de changement, l'habitude reste
Au bout du lac, souvent on nage en eau trouble
Les jours se répètent, redondant comme dire "vachement beaucoup"
Payer ton succès c'est cool, mais le talent vaut double
J'étale l'encre et le son pa**e des phalanges au cou
Être à l'écart : finalement ras-les-basquettes
L'espoir nous touche un instant, repart et ne laisse pas des traces
Des tonnes de questions
A la morgue, taffe à mort le fond
Pour ne pas produire une forme quelconque
J'étonne personne donc la porcelaine ca**e
J'aborde le thème avant qu'la forteresse tombe
Refrain x2 :
Je garde le cap même quand le doute se manifeste
J'arrache le mic quand je vois tout le taff qu'il reste
Entouré de querelles douces, de balivernes
Au bout d'la route, même si l'feu est rouge, je trace direct
Couplet 2 :
J'suis loin d'être distant à la base
Mais bon, ces temps faut dire qu'j'écris quand ça va pas
Se demander qui supporte ou qui s'en bas, ça m'blase
Le fait est qu'un texte peut briser les plus puissantes carapaces
L'avance se barre, tout le monde te rattrape au feu rouge
J'la vendrai pas : une fois que je l'ai je garde la peau de l'ours
Faudra s'enfuir ou s'armer d'une balle
Y'a pas qu'une route pour aller nulle part
L'enfant terrible du au manque de folies d'mes grandes soeurs
Pendant la pause, entre parenthèses, engrange des clics
J'bouge de la si j'perds ma voie
Moi j'trouve que l'art, tout le planisphère y a droit
Écoutes, je rap, "j'adore, c'est promit j'te jure"
Est en fait la première insulte avant d'te vomir dessus
C'est pas grave, laisses-moi créer un stupide proverbe
Appelles ce texte "Le miroir" si tu t'y reconnais
Refrain x2