[Couplet 1 - J.Keuz]
Allez… Allez, viens me juger
Fais-toi plaisir, balance-moi tout dans la gueule
Tous ceux qui déplorent la « hate » connaissent bien le sujet
Mon Q.G. c'est Groville, je ne peux pas être susceptible…
Mon but, c'est l'échange humain, pas le partage de vidéoclips super cheap
Je suis un « toaster » du Centre de la France
Ou un imposteur qui tente sa chance pendant les grandes vacances…
Comme ça te chante
Allez, viens me juger, j'espère que tu t'en rappelleras
En tous les cas, dis-toi que je revendique l'image que tu te seras fait de moi, ça ne me gêne pas…
Les apparences sont trompeuses, les appâts, trompeurs
Quand un ami me dit « Julien, fais pas ton Keuz ! »
Ça me va droit au cœur
C'est pas d'hier que je m'écarte des têtes que le pastis crame
Autant que des sales ciste-ra, et des paraffinomanes qui se complaisent dans le
« Tu sais pas ce qui se trame ! »
Tu m'excuses, le recul sur soi-même, c'est sûrement ce qu'il y a de moins facile à prendre
Et puis tu l'apprendras, dans le rap, ça se branle magistralement
Nous voilà dans de beaux draps, je marche avec la mélancolie du connard sûr de lui ;
Oui, mais lucide sur lui-même
Sûr de lui mais lucide sur lui-même
[Couplet 2 - J.Keuz]
J'ai jeté l'ancre loin du port
Si tu veux tout savoir, moi-même, y'a des moments je m'insupporte
Assis dans ce lieu, à me regarder silencieux, tu ne veux pas m'insulter de con
Au moins, vas-y, pense-le !
Tout cela n'a pas d'incidence vieux, la violence est la parole du faible, et on a rien du fort
Donc on est loin du compte des vérités
Dis-moi les tiennes, je ne t'en voudrais pas le moins du monde
Pour soin du corps, envoie-moi toute ta haine !
Corbeau, sors de ma tête, sors donc !!
Qu'on s'explique entre charognes ailées, genre Marshall Mathers et sa daronne fêlée…
Plus rien ne m'atteint depuis le soir où je n'ai pas eu le courage de péter mon écran de télé sans être désespéré
La hache de guerre est déterrée alors à toi l'honneur ;
Viens me chercher, je suis chez Schopenhauer