[Intro]
Spéciale dédicace aux jours sans fin et aux nuits sans fond
T'es pas invité ? On va rien inventer
[Couplet]
Ça s'enfile des litres, de la liche, cils humides sèment un lac sous les larmes
Dou-double les-les sy-syllabes dans un diale-le-lecte sibyllin. C'est là l'art du soliloque
Qui, seul, las et solidaire de ce délire, sait la lie sous les lèvres
Et, saoul et laid, soulè-lève son verre, ses ailes et son goût du rêve
À bout d'coude au bout du rad, des coups d'blues au goût du bad
Tout debout ça nivle au damne de tous, tout seul, ivre au bar
S'dit d'haut-niveau, brade le coût d'sa salive aux dames
Se livre l'ire et largue ses tripes dans un caniveau crade
Belle élite de la viande saoule qui s'aime et, là
Milite pour un bon élan d'groupe
Des bonnets grande coupe pour a**ommer la limite
En somme se la mettre sous les vents d'poupe
Ça tape des mains sur les temps ou du poing sur la table
Câble, craque, bien sûr, s'épanche pété comme un coing talé. Mal
Vaincu par lui-même, même la gueule dans les gains d'un pari d'merde
Ça rit vert. Technique qui donne des couleurs au sale hiver
Le sol tourne et ça tangue, on est debout mais ça penche
Le tout tourne au guet-apens. "La prochaine tournée, j'la prends !!!"
Et t'apprends l'entente sans l'écoute et les coups d'sentence de la goutte
À l'égout, des legs à l'ego. Des shoots. "Allez goûte". Entre coups dans les dents et joutes dilettantes
Dégâts légaux. L'égal d'égal s'décalque et déclare :
"J'dégueule, gueule, m'éclate et décarre". Pète
La fenêtre. "Faites place net, l'espace que j'pisse sur le parcmètre"
Mec insultant les étoiles filantes, si lentes. Chutant des étales
S'il en est plus l'temps des espoirs gisants, le but en est létal
Des demis, déboires, des pintes et ça s'tâte
Entre eau de vie de poire, de pomme, de patate
L'ami, l'ennemi, les minots, les minets
La mine laminé, les mines et l'anémie (ho !)
"Pousse pas, gars ! Pa**e. Allez, goûte ça."
Tous là, où s'ta**e le dégoût d'soi
L'éponge, l'ardoise, les tonj'
L'art d'toiser, les songes...
Entre le gars qui croit qu'il prend le maquis, quoi qu'il semble parti déjà
Résistant au dégrippant, retissant au dégrisement, vivant
Le cœur à l'aventure au clair de la devanture
Au gré du vent, on crée du médusant, met du sens au vécu sans
Phénomène quantique fait d'hommes éloquents qui nous mènent aux cantiques
Aux chants paillards ou d'bagnards, tandis qu'on baille aux charognards
On articule que dal, titube, se parle, bade et râle
S'en bat les râles sans trop savoir où se situe le mal. Hé, man...
N'est-ce qu'une fiente de samedi
Une crampe de ventre ou une gente de sadique ?
Et qu'est-ce tu penses de ça, dis ?
N'est-ce qu'une pente de rampe ou est-ce le sens de la vie ?
La foi s'illumine, le foie n'élimine pas et c'est la même mine que les semaines pa-
-ssées, sur la même ligne et dans les mêmes pas
Pas l'temps pour les regrets quand les regrets
Affrontent un penchant pour les degrés
Pas d'regrets pour les vrais quand les vrais
Ne le sont qu'en marchant sur des œufs frais
Pas l'temps pour les regrets quand les regrets
Affrontent un penchant pour les degrés
Pas d'regrets pour les vrais quand les vrais
Ne le sont qu'en s'cachant ce qui effraie