A quoi bon en parler à un mur
Frapper un pao
Faire le dur
Alors qu'à l'intérieur c'est le chaos ?
Mieux vaut vivre chichement, que de courir derrière des mirages
Au delà des mots, apprends vite à lire sur les visages
Le monde des hommes est petit, le fond des hommes est dirty
Chacun veut la place d'un autre, le coeur des hommes est meurtri
Comme Eli je marche avec le livre, parle avec le Nil
Flow fertile, certains sourires valent mille mots
Cent mille armes braquées sur la nuque, j'avance en slow motion
Pourquoi marcher sur la Lune, si j'attends la faucheuse ?
Voyage intergalactique, l'Univers est ma patrie
Cain a tué Abel, j'attends plus rien de ma fratrie
Je traverse le désert, je parle avec le Diable
Il parait que je suis un mort qui marche, zombie avec le mic
A quoi bon en parler à un mur
Frapper un pao
Faire le dur
Alors qu'à l'intérieur c'est le chaos ?
Où nous mène ce vide, de nous même qui nous sépare ?
C'est comme se demander où va le temps lorsqu'il nous échappe
Que reste-t-il au fond, lorsque la forme s'estompe ?
Peu importe les réponses si on ne se pose pas les bonnes questions
Je sais que vos âmes scintillent, brillent de mille carcel
Le soir le ciel est leur miroir, je les vois depuis la Terre
Mais je reste là comme un fantôme, une ombre au tableau
Seul à a**embler des mots, cloitré au fond de mon labo
Parce que marcher ensemble est devenu si compliqué
Les hommes sont devenus fous, les amitiés aussi ont splitté
Le temps a eu raison de nous, pourquoi on insiste ?
Se parler pour se dire quoi si on n'écoute même pas nos principes
Où il est question du tortillement de viande humaine
Peut être qu'au final, la vie c'est ce point de lumière au bout de ce long tunnel
A quoi bon en parler à un mur
Frapper un pao
Faire le dur
Alors qu'à l'intérieur c'est le chaos ?
Nos peines, nos heurts c'est que dalle, on leste nos coeurs
Pour oublier qu'on saigne, on meurt, on dégage
On rêve, on se leurre, on pédale. Même si on cède on oeuvre
Surmonter nos peurs reste nos faits d'armes
Au final combien d'hommes réellement tiennent la route ?
Incomparable avec tous ceux qui n'en ont rien à foutre
A quoi bon en parler à un mur
Frapper un pao
Faire le dur
Alors qu'à l'intérieur c'est le chaos ?
Toujours fortiche pour ce qui est des bobards, se réveiller lorsqu'il est trop tard
C'est comme rester debout après un knock out
Le coeur encaisse trop, on finit par cracher du sang
Le reste c'est pa**er du temps à bra**er du vent
Au début on pense qu'il suffit de se fixer un but
Et on finit par comprendre qu'on y gagne que vices et insultes
A quoi bon en parler à un mur
Frapper un pao
Faire le dur
Alors qu'à l'intérieur c'est le chaos ?