[Couplet 1 : Saïga]
Méfie toi de celui qui parle de l'autre, la nuit porte conseil
Les idées fraîches, alors je taffe mes phases sous le soleil de l'aube
On manie le mic dans la team le talent bannis les wack
Malpoli et blague, Dieu bénis ceux qui dévient les bacs
Un peu de buzz, et hop les gos rappliquent
Les vies s'inventent, la blanche se vend
Ca concurrence le crack du Gorafi
Sortir les gars sûrs, posés sur des bancs, bah ouais
Y'a pas que les GPS qui te branchent sur des plans
Le cul entre deux chaises, entre le taf et la street
Le rap, les ca**es pipes, attentif quand l'un demes gars se piquent
Ouais t'en fais des cla**iques à force de jouer de la flûte
Ton fute en baisse comme tes vues et la crise dans la zik
Tu veux le feu en feat ? Négro c'est ardent
Surfer sur des flammes, t'es plus marrant que Kevin Hart
Ouais ici c'est hard, avec une Hublot au poignet
Je veux bien croire que le temps c'est de l'argent
Et faire tâche dans le décor, mon gava c'est pas de l'art
Pour t'enculer, je suis comme ton ex, en gros je suis partant
[Pont : Saïga]
Han, tu va faire tes valises
Y'a que sur ma d**h note que t'es en tête sur la liste
Mon son traverse l'Europe, concurrençant le Thalys
Prêt à tous les claquer tout comme mon khalis
Le phénomène vient foutre la merde
Le phénomène vient foutre la merde...
[Couplet 2 : John Hash]
J'aimerais regarder le pa**é et me dire "Putain, ce fut dur"
Et regarder devant que Dieu m'accorde un futur
Tirer entre la foi, la folie et la fortune
L'équation est simple, si je ne réussis pas je suis foutu
Je fais pas du rap que pour moi, ça c'est vrai
Quand je m'imagine devenant esclave de la machine
J'ai le pouls qui s'accélère
Après la crise cardiaque ils diront que j'avais du cœur
Ou attendront que j'dead pour dire que j'étais le meilleur
Mon âme titube, la faucheuse demande :
"De quelle origine es-tu ?" : "Je suis métisse mi-ange mi-démon"
Parce que la banlieue démonte
Faut faire face à toute mise à l'amende
Apparemment pour la guerre il leurs faut deux mots
Debout, prenez vos b**hes, vos bifs, vos teilles-bou
Portez vos les-bou ou barrez vous à l'autre bout du monde
Juste avant de mourir je leur dirai ni comment ni pourquoi
En chuchotant seulement à l'oreille : "John, c'est moi !"