[Couplet 1: Barack Adama]
Mon père m'a dit : "Toi tu rap j'aime pas ça
Travailles plutot à l'école pour avoir une vie de pacha"
Pendant qu'on rêve de laisser nos traces sur les ondes
Tout les jobs me v-esqui pourtant j'ai pas de cra**es sous les ongles
Quand à mes oncles cherche les femmes femmes et maisons
Et mes zinc, eux ont les fafs falch j'ai raison
Plus d'avoir la haine sachant que eux ils ont le bac +
Ici les gens les rabaissent et la police la taba**ent plus
Dans mes oreilles, j'entends un cri d'agonie
Mais j'repense à la mort demande à Magnum de L'Aponite
Pendant qu'l'accro nie qu'il est dependant
Mon rap une futur chronique et bien-sur indépendante
C'est pour les talibés, taulard que l'Etat libére
C'est pour les calibrés qui kiff les dollars pas les balivernes
C'est pour ma soeur parce que j'ai peur pour son futur
J'repensais aux parents, on sait tous que leur pa**é fut dur
C'est pour le pays, les chaleurs, et le mafé, le domoda
Demande à G.I les chaleurs ici son trop marave
J'rap pour les postichés du quartier jusqu'au kebab
Pour les pote sh**eux les écarté toujours O.k gars
Merde donne un stylo j'crois que j'ai l'inspi
On me dit: "A.D te lance pas, les wacks te feront un speach"
La rue est plein de lance-ba et c'est dur pour que tu réspire
Et Dieu sait pour ça qu'on s'bat, mais pour l'instant on reste peace
Couleur ébene, douleur interne
Le dollar s'integre, s'impreigne, et le père s'inquiète
La vie parfaite m'a dit merde solennellement
Attendre les paroles des femmes, tu crois que seul un homme ment
Etant plus jeune, j'entendait "putain il puent les noirs"
Adams t'es démodé, tu vois pas que ton pull et mort
J'te raconte Sénégal loin d'un monde calme où j'naquis
J'vis, pris, trime et meurs et c'est Munkar et Nakir
Sexion d'Assaut et fait tourner comme du Coca-Cola
J'ai fait un dieze avec la vie, elle ma mit un c**ard conard
Qu'aucun dollar, ne me fa**e séparer d'un pote
Qu'aucun tolard ne baisse les bras pour finir en gros tox
J'dit c'est mort parce que toucane regarde le 46
Fini le temps des carottes, paire de Cartier puis tu repars en slip
Là d'où je viens, beaucoup souffre de kleptomanie
Les vielles veulent entendre "ouaaa, tu claque trop mamie"
Quand à nos filles elle ne gouteront pas au gouderon
Elles ecouteront, et éviteront les coup de reins
A priori mes frères s'font vendre à des prix horribles
J'prie aussi, y'avait du son j'ai été pris au rythme
Puis moi j'suis al j'entends, je compare, je questionne
J'prépare le bum-al, en chantant j'constate la caisse cogne
f** ce qui disent, putain vraiment sa pue l'Din
Les musulmans sont bon à rien, à part niquer des buldings
[Couplet 2: Lefa]
Eh, toi la matte un peu par la
Bienvenue dans le pays où ceux qui sont à sa tête parle à
Tord et à travers, j'en ries à travers, chez moi ça s'avère
Chaud faut persévère, sévères sont ces vers
Le Très-Haut mate Malik al-Maut vient me voir cinq fois
Par jours, donc il faut que j'donne leurs droits aux sin-voi
Zinc voit, comme on se démène avec les moyens
Du bord, moins y'en a plus on s'endurcit comme les mwana mayi
Costard, mallette, j'veux pas l'être
Le sh** est interdit or qu'le col-al s'vend en palettes c'est pas net, non
On t'as pas dit, ici c'est pas le paradis
« Tu n'iras que si tu me respectes », c'est ce que papa m'a dit
Tout est éphémère et finit par foutre le camp
Tu devrais savoir de quoi je parle, toi qui te ruine à te Footlocker
Des disquettes, des pilules, appelle ça comme tu veux
On est des wagons, j'veux savoir qui est la locomotive
Lettre de motiv' manque de peau, t'appelles Abdel Karim
Pas de taff, par contre François maille comme un label kainry
C'est pas non plus l'enfer man
Même si nombreux sont ceux qui ont pour but de nous faire mal, on nous ferma
Trop souvent la porte au nez, on nous dit pas ordonnés
Si Dieu me l'avait pas ordonné, j'pense pas que j'aurais pardonné
J'me barre et donné, ma part à tous mes potes
Viens pas me baratiner et me parler de la belle époque
Vénère, sont la plupart de mes collègues, nique le système scolaire
Que dalle, c'est ce que l'école lèguent
Depuis j'ai pigé et puis j'ai, foutu le camp man
Et à l'heure qu'il est j'suis épuisé
Foncer dans le tas c'est la devise
Et le seum ne fait que s'accroitre quand à balles réelles les condés visent
Qu'on dévie du chemin c'est ce que le Sheitan souhaite
Y'a du monde comme à Time Square, pendant que les chefs d'Etats souhaitent
Toutes des ta**es ouais peuvent pas prendre une so-lu-ti-on
Pour ça que les jeunes disent “nique sa mère” même seul essayons
Ras le bol, général, envie de foutre tout ça en l'air
Ca crie « Oui on gênera ! » puis ca part à plus de 100 à l'heure
Les seins à l'air, en plein hiver y'a plus de pudeur
Y'a laissé aller, et les grand frères répondent plus de rien
Merde, attends faut que je reprenne mon souffle
Encore trop de choses à dire puis trop de monde souffre
L'Afrique avale toutes les disquettes de l'Occident
Les keufs anglais tirent sur un innocent oups c'etait un accident
Et si dans quelques temps le clairon né-so
Avec le niveau de foi qu'on a la pfff c'est clair on té-sau
Patrick et Claire ont des choses à dire le monde est lade-ma
C'est dur mais faut l'admettre, on sera ptet même plus là demain
Là d'ma f'nêtre j'matte ce qui se pa**e sur la planète bleue
Ca parle de la Sexion en disant mais ils sont pas net eux
Alors qu'sur le net eux, ça télécharge un tas
D'images choc, sa-cheu des paires de Fred Boulevard Magenta
J'suis la cherche un taff, y'a rien j'trouve que dalle
J'ai comme l'impression de chercher de l'eau genre à quai d'Al