Benjamin...
Il n'y a qu'avec toi que j'arrive à retrouver l'impromptue dès lors que nos humeurs fugitives échappent à ses foules d'inconnus
Ces couples des villes qui hibernent, dans leur petite vie grise terne il n'y a que lorsqu'ils se jalousent que leur couleur rouge se révèlent
Admire plutôt mon rouge à lèvre caramel sur ta cigarette que la fumée t'aveugle et me laisse le temps de disparaître
La frustration faudra bien vivre avec, arrête de vouloir comprendre tout ce qui se pa**e dans la tête de l'équipe adverse
Et puis ça ne te ressemblerait pas trop, reste fier, fort, être indifférent comme un véritable Pica**o
Mes fines caresses cacheront juste les fissures pa**ées, oui ce soir on fera l'amour, mais on ne pleura pas chéri
Partage que l'ivresse des heures de pointe, même si demain je serais loin fuyant les câlins des matins de gueules de bois
Seul les loups comme nous préservent l'effet de surprise, tombent en amour à chaque coin de rue, mais se la**ent aussi vite
Se protègent dans l'éphémère sans se projeter, préfèrent se sentir comme de ceux qui font des tombes dans le fond d'un rêve
S'abandonnent une fois pa**é l'heure d'hiver, imagine cette chance: tellement peu de gens arrivent à vivre seuls
Refrain :
Alors, quitte ce sentiment d'appartenance, laisse parler la distance et apprécie le manque
Et peut-être qu'on se reverra d'ici six mois, jusqu'à ce que j'entende cette voix dans ma tête qui me répète :
« Quitte moi... quitte moi... Quitte-moi »
Dorénavant l'absence d'échange est plus difficile nos correspondants se manquent je pensais noyer l'encre de nos récits par la distance
Traversant seul les matins de l'aube mais c'est plus fort que moi je recherche souvent ton odeur dans les bras d'un autre
Je réussirais à garder pour moi durant quelques semaines jusqu'à ce que mes doigts prennent le pas sur les touches de mon cellulaire
Je ne sais pas l'heure qu'il est je voudrais juste savoir si tu dors, s'il réside encore quelques brides de mon souvenir dans tes histoires
J'arrive enfin à toucher le bonheur de l'automne, mais mes humeurs novembre ont pris le pas sur l'idylle de mes nouvelles romances
Mais très vite tout recommence, le manque se fait entendre et je prends conscience que personne d'autre que toi ne peux vraiment me comprendre
Et je préfère apprécier de loin notre récit, je t'imagine te questionner là-dessus quand tu regardes pa**er d'autres filles
Que ça me rappelle nos débuts d'errance avant que la folie des pa**ions laisse place à l'indifférence de l'indépendance
Une dernière fois me laisseras-tu revenir sur mes choix?
Le temps d'un coup d'éclat dont seulement nous deux sont vraiment capables
Juste ce qu'il faut pour que je ne te supporte plus et que je ne te laisse aucune chance de m'en demander plus
Refrain x2