[Intro] [Couplet 1] Dis moi où est pa**ée cette jeune fille polissonne Ce sourire blancard me reflétant cette folie hors-normes Celle qui nous rendait si forts; Jolie-môme Pourtant socialement perdue dans une ville régie par des polygones Cachés dans un cocon comme deux âmes vagabondes Sans rien définir c'est p't'être la seule chose qui nous sauvait du monde Lorsque l'temps s'arrêtait qu'on s'baignait sous l'eau qui dort C'était avant qu'tu disparaisses dans ce corridor; Remplis d'gens seuls marchant comme des zombies, qui gigottent Des danseurs chorégraphiant machinalement cette tragique époque J't'ai pas vue t'enfuir c'matin à la recherche d'une terre neuve J'sais pas c'que tu deviens, j't'imagine juste en survol Dans la ville ba**e, danser seule, dans un club Bougeant ta tigna**e, la tête baissée, regard rivé vers le sol; Courtisant des hommes pour un sachet d'sourires Celui qui cache tes cernes pour quelques heures pa**ées dans l'vide Dis moi comment tu subis la descente seule dans ton lit Est-ce-que t'en perds l'appétit, même le ventre vide ? Jeune fille indépendante, petite fille qui s'oublie La nostalgie d'être enfant balayée par l'âge des soucis; Rêvant d's'enfuir loin ou d'se transformer en toupie Si forte pour masquer son ennui derrière un brin d'fantaisie Ça sert à rien d'vouloir expliquer où d'te vendre des signes Ni d'lutter contre une nébuleuse; humeur indécise [Refrain] T'es qu'un' rose éclatée, que l'on pose à côté (Jolie môme) T'es qu'un brin d'soleil, dans l'chagrin du réveil (Jolie môme) T'es qu'un vamp' qu'on éteint, Comme un' lampe au matin (Jolie môme) T'as ton cœur à ton cou, et l'bonheur par en d'ssous [Couplet 2] Marche sans âme soeur, efface tes peurs Contrôle chaque quart-d'heure qui pa**e, n'attends pas que fane cette fleur
Sans attache ni confidence, sans donner place aux sentiments Redoute l'r'tour de flammes des confluences De fil en aiguille tu t'endurcis dans l'exil, et travaille sans répis Voilà c'qu'évite de trop faire gamberger l'esprit Tu t'enfuis dès qu'le soleil rentre pour éviter d'avoir à subir Un sourire où pire un soupir d'indifférence Contrôle la situation, chaque seconde qui trotte Ainsi t'es d'venue un vrai bonhomme, Jolie môme Refoule tes pulsions, persuadée d'une telle force Quitte à s'recentrer , tenter d'nager seule en apnée sous l'eau qui dort Comprendre que la vie ne s'construit que sur des épisodes Qu'on préfère ne pas finir, tel un film sur Don-Quichotte Partir avant d'provoquer l'évolution d'une rencontre Avant d'ressentir l'obligation de l'affrontement Enfouir les souv'nirs d'avant, conscient qu'aucun être vivant Ne fera briller éternellement une étoile fillante C'est vrai qu'faut parfois faire preuve d'égoïsme; Pour préserver l'apparition d'une connexion cosmique Mais t'y repense les jours de pluie et les nuits d'insomnie Seule devant ton r'flet, quand personne ne peut te voir rougir Parfois j'rêverais d'être une petite souris Pour capter cette fragilité et fixer, cet instant d'sourire [Refrain] T'es qu'un' rose éclatée, que l'on pose à côté (Jolie môme) T'es qu'un brin d'soleil, dans l'chagrin du réveil (Jolie môme) T'es qu'un vamp' qu'on éteint, Comme un' lampe au matin (Jolie môme) T'as ton cœur à ton cou, et l'bonheur par en d'ssous T'es qu'un' rose éclatée, que l'on pose à côté (Jolie môme) T'es qu'un brin d'soleil, dans l'chagrin du réveil (Jolie môme) T'es qu'un vamp' qu'on éteint, Comme un' lampe au matin (Jolie môme) T'as ton cœur à ton cou, et l'bonheur par en d'ssous (Jolie môme) ...