Assis confortablement dans un fauteuil en velours Les pieds en éventail les mains dans le dos qui se touchent Le regard fixé sur ce mur à la tapisserie pourpre Chaque seconde parait, louuuurde En un peu moins de 3 jours, le fictif et le réel Fusionnent rendant festif un cafard qui se promène à peine arrivé au 3ème cycle du sommeil Le rêve se brise pour laisser la place au réveil La fatigue est telle que les muscles s'atrophient La bouche sèche les paroles incompréhensibles Les paupières n'arrivent plus à supporter leurs cils Trop tard, c'est foutu, pour les soins intensifs Le corps déshydraté, bide vide tendu Vomissant de la bile, et autres résidus Une forte envie de suicide, met l'esprit à nu Aujourd'hui, seule la mort serait la bienvenue Le tic tac de la pendule fait parti de la torture
C'est là que tu t' rends compte que le silence est de l'or pur La tension baisse mais l'important n'est pas la chute C'est le dysfonctionnement des organes internes qui importe Le cerveau a besoin de l'oxygène pour être en forme Même avec un sérum de vérité tu restes aphone Nous ne sommes que des hommes, tout ne tient qu'à un neurone Avoir belle une âme pur, ne changera pas grand chose Sombrer dans la folie, perdre la mémoire ça peut t'arriver aussi, personne n'est invulnérable Le seigneur est loué, on nous l' rendra à l'occase En attendant c'est grave, esta la vida loca Est ce dont c' que tu mérites? Toi qui n'est pas une crapule Toi qui servait de guide, elles pendent tes mandibules Tu sens ta peau qui s'effrite, ton sang qui coagule La fin est jouissive mais ton s**me se cumule