Puisque les Basques et les Bretons, Les Alsaciens, les Occitans, Les Corses, les Chtimis, les Wallons, Y veulent tous être indépendants, Puisqu'y veulent tous l'autonomie, Qu'a priori y z'ont pas tort, Ben c'est décidé, moi aussi, J'prends ma guitare et j'crie bien fort, Que je suis le séparatiste du quatorzième arrondiss'ment, Oui, que je suis l'autonomiste de la Porte d'Orléans. Le quatorzième arrondissement, C'est mon quartier d'puis vingt-cinq berges, C'est dans ses rues que j'pa**e mon temps, Dans ses bistrots que je gamberge. Quand j'me balade au long d'ses rues, J'peux pas oublier qu'autrefois Vercingétorix s'est battu Tout près du métro Alésia. Moi je suis le séparatiste du quatorzième arrondiss'ment, Oui, moi je suis l'autonomiste de la Porte d'Orléans.
Le quatorzième arrondiss'ment Possède sa langue et sa culture, Et l'autoroute, porte d'Orléans, C'est le début d'la côte d'usure. Dans le treizième, j'ai des copains Qu'ont un peu les mêmes idées qu'moi. On va faire un programme commun, Aux élections on s'présentera, Car je suis le séparatiste du quatorzième arrondiss'ment, Oui, moi je suis l'autonomiste de la porte d'Orléans. Bien sûr la Seine nous arrose pas, Mais ça peut toujours s'arranger, À coups d'pétitions, pourquoi pas? On pourrait p't'être la détourner. Tout ça pour dire que l'quatorzième, C'est un quartier qu'est pas ban*l, À part les flics qui sont les mêmes Que dans l'reste de la capitale. Moi je suis le séparatiste du quatorzième arrondiss'ment, Oui, moi je suis l'autonomiste de la Porte d'Orléans.