Ouais, c'est Rémy
J'te raconte la vérité
Mes rimes sont à méditer
Rappelle-toi après l'école, on cherchait que l'ballon
Le quartier, c'était un terrain d'jeu, les grands, c'taient nos darons
Rappelle-toi après l'école, tu t'mettais au balcon
Tu voyais tout tes potes, dommage maman te disait "non"
Rappelle-toi après l'école, les batailles de marrons
Et si ça ca**ait un carreau, fallait courir, c'était marrant (courez, courez, courez)
Rappelle toi à l'époque de la rue, t'avais pas les codes (t'avais pas les codes)
T'attirais pas les connes parce que t'avais fait du ballon
Et j'préfère une enfance dans la street que dans un palais (ouais)
Car ça t'fait comprendre des trucs d'adultes alors qu't'as pas dix-huit balais (ouais)
Maintenant dans l'Pas-de-Calais, bloc dans les couilles, bout d'teh, canette
Et si la BST pa**e, poto, protège-toi bien la tête (inconscient)
Ouais, c'est fini l'école, les p'tits veulent prendre le monopole
Les grands qu'on respecte encore, c'est ceux qui t'respectent depuis qu't'es môme (oh ouais)
Et j'ai vingt ans, j't'apprends la vie, mon grand
Y'a qu'avec une paire de couilles et un grain d'folie qu'tu prends d'l'élan
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life
J'me rappelle, j'avais la rage quand, mon pote commence à dave-bé
De base, j'm'en bats les couilles mais moi, j'ai vu sa daronne pleurer
J'lui disais d'arrêter tout ça, qu'on était trop p'tits pour ça
Qu'on vient d'la rue, qu'on peut s'en sortir mais l'sh**, ça déboussole (ouais)
Et moi, j'suis bon qu'à rapper, qu'à faire des textes, des seizes lourds
J'suis seul mon pote même si y'a grave du monde aux alentours
J'me rappelle pas des apéros mais du 450 à saks
Et j'ai l'seum pour mon gava, tout dur en cette foutue cha**e (ouais)
Parle-moi pas d'l'avant gros, le sale j'le ferai plus maintenant (eh)
Devant les problèmes : c'est soit tu grandis, soit tu restes un enfant
Mental de vainqueur pas d'vaincu sinon on avance jamais (jamais)
J'courais toujours après mes rêves avec ou sans cardio, sa mère (eh)
On s'reverra dans dix ans et on verra (et on verra)
On parlera du bon temps, on oubliera l'mauvais (eh)
Avoir confiance en soi pour réussir, c'est vital
Mes écrits s'en iront mais mes paroles resteront à jamais (à jamais)
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life
J'me rappelle, j'avais rien quand j'étais en bas
J'vois les keufs qui débarquent et qui nous embarquent
C'est Rémynem qui fait que t'raconter ta peine, qui fait rimer ta haine
Car on partage cette même chienne de life