[Couplet 1: Le Makizar]
Je débarque et déballe mon truc à l'ancienne sur le MIC
La vibe est soul et représente mon univers musical, ok
Si t'as la dalle de ce genre de hip-hop, je t'ouvre mes portes
Et puis qu'importe si pour certains le faux l'emporte
Je ne suis pas de cette époque ou dealer du toc est devenu le top
Et le top est de faire le dandy ou le coq
Je troque cette image de bling-bling qui m'insupporte
De bad boy une jambe plus haute que l'autre et un gun dans le froc
A l'ancienne mec et jusqu'à la mort
Une vibe un peu old school mais toujours dans la norme
[Couplet 2: Lex (de Kalhex)]
Le mauvais goût c'est ça qu'on leur reproche
Dans l'essence c'est là qu'on pioche, qu'on repêche
Les perches tendues par nos pairs
Sans prétendre que c'est la bonne parole qu'on prêche
Tant pis s'il faut 10 piges pour qu'on perce
On reste patient avec mes compères, je décris la ou je crèche
Pince-toi si tu vois que je triche, je ne peux rien faire si ma plume est rêche
Pour nous l'écriture est reine, on s'efforce de la servir du haut d'un stylo Bic
En duo sans qu'un style oblique nous a**ervisse
La musique nous enveloppe tous alors tirer la couette sur toi oublie
[Couplet 3: Le Makizar]
C'était juste un kif, innocent et productif
La tête dans les samples et un semblant de kit pour équiper l'ensemble
Et puis on s'est pa**é du PC histoire de se dépa**er
Histoire de se dépenser un peu plus sur le MIC
J'ai hissé des versets j'ai déversé mes vers, j'ai conversé
Avec Lex et on s'est ra**emblé
Comme une seule entité, une fusion d'identité
Et ceci sans hésiter une banque de mots en quantité
Donc on s'est contenté, d'éditer du style doté de ce talent
Ce don qu'on a taffé qui nous colle aux talons
[Couplet 4: Lex (de Kalhex)]
Desseins sans dessus dessous, peu de sous dans les sons on sonde
Nos pensées en dents de scie et songe
A se retirer de la scène avant d'avoir posé un pied dessus mais suffit que le beat reparte
Pour être sur que c'est pour ça qu'on sue que c'est pour ça qu'on sème
Les gemmes que tu consumes si facilement qu'en quelques secondes tu détruis ce qu'on a conçu
C'est l'insolence qu'on somme de se rendre sinon c'est son glas qu'on sonne
Sans suivre la consigne on entrechoque les consonnes
Je suis l'ombre qui te sors de la lumière qui te consomme qui te console
Mieux que seul devant ta console. C'est des entrailles que sort
Chaque ligne plus imprévisible que le sort et taillé a la rétine