[Intro] A RETRANSCRIRE ! [Couplet] J'arrive et frappe de toutes mes forces quand personne ne s'y attend Au départ, redouble d'efforts, du coup, c'est tambour battant Qu'on démarre, j'vise et shoote tous ces ploucs que l'on entend Je n'les trouve pas convaincants, j'les écoute tout en me tapant des barres Fous l'camp, j'aime pas qu'on débarque pour ne rien dire J'pourrais faire leurs albums en claquant des doigts, peut-être même pire Bourré quand j'mets la gomme, et n'attendez pas que j'ralentisse Il se pourrait qu'ça cogne, tu vas prendre des claques sans galanterie Paumés sur l'hexagone, on attend qu'l'État cesse de mentir La qualité est garantie, comme d'hab', j'ai pas menti Beaucoup trop speed, du coup, mes rimes sont repa**ées au ralenti La raison s'en est allée, a détalé devant l'empire Et nos visions sont décalées, on n'fait qu'aller de mal en pis De râler, j'ai pas envie, non ; man, mon 'pe-ra' en dit long Pour ça que j'vais pas m'étaler, allez, j'repars en rimant Sachez qu'j'vous parle en disant rien d'autre que la vérité Viens donc si tu veux vérifier, j'débite et rappe en visant Les bouffons qui nous gouvernent, les moutons qui leurs yeux ferment Tous ceux qui me consternent et qui [vont ?] en s'ban*lisant Avec un talent immense, une rime paralysante Qu'les oreilles averties apprécient en an*lysant Oui, l'oseille pervertit la 'té-ci', rien d'attendrissant C'est l'bordel, l'appétit des petits va en grandissant Trop d'mortelles tragédies, car, ici, ça s'la joue brigand Han, ça s'la joue brigand, méchants 'dits-ban' soi-disant J'bluffe pas, j'dis qu'la vérité, tout ce que je dis est juste Gauche-droite à la pointe du menton pendant qu'ils visent le buste Cauchemar quand j'débite mes rimes avec ce style de brute J'fais pas dans la punchline, frérot, j'suis dans la rime de luxe Bon, là, j'me la pète, mais j'sais qu'tu kiffes le truc Surtout quand j'kick le beat et l'bute, toujours j'm'applique, c'est c'qui fait l'plus J'ai pris l'micro et puis, aussitôt, ta clique s'est tue On s'applique, jamais bas d'gamme dans les lyrics Tellement de choses à dire que je n'ai pas d'place pour les gimmicks Moi, j'éclate ça pour le délire, flow 4x4 et rimeur d'élite Les gens s'vendent pour deux ou trois dollars, ça me fascine Nous, on garde le froc et l'moral, on n'aura pas l'or ma**if J'veux plus les entendre, mettez d'la mort aux rats dans leurs machines Y'a quasi plus rien d'honorable, j'ai mal au rap comme Jhon Rachid Qu'est-ce qu'il s'pa**e ? J'peux même plus allumer la radio vu toutes les merdes qu'ils pa**ent J'espérais une diarrhée pa**agère mais les ondes FM ont la chia**e Persuadé que j'sais rapper, matez, j'ai le sourire du champion Leur playlist me fait marrer, on se croirait sur Rire et chansons Et tu sais comment les gens sont Ceux qui disent qu'ils n'ont ni Dieu ni maître, pour moi, sont tous des cons J'me méfie d'ces petits traîtres qui fleurissent à toute saison J'peux être sérieux si j'veux m'y mettre, crois pas que j'ai touché l'fond
Mais c'freestyle n'a ni queue ni tête, j'appelle ça un "couplet tronc" [Pont] - "T'as dit quoi, là ? - Merde... Attends, elle pa**e, celle-là ou non ?" [Reprise du couplet] Oh, ça va, j'peux mettre une touche d'humour Note la vibe, rien que je couche du lourd J'bosse, j'travaille, et, toi, t'es louche, tu t'goures Rien qu'tu hausses la voix, ouais, t'ouvres ta bouche, tu cours Toujours à la bourre parce que l'écart est béant Dans ce tournoi, entre les forts, faibles Évite de prendre cet air sournois, préviens tes compères Un conseil, moi, j'dis ça pour toi, pourquoi tu m'pompes l'air ? Il me dit : "J'm'en bats les couilles", moi, j'm'en bas le corps gherh Le corps gherh, c'est l'bordel Mais n'essaye pas de comprendre, c'est foutu Ils diront que t'es malade ou qu't'es atteint d'une complotite aiguë Qu't'es un pauvre type têtu devant un État voyou Composé d'Hollande, Obama, l'État islamique et Nétanyahou Avec ça, tu veux qu'on aille où ? Pour atteindre leurs objectifs, ils seraient prêts même à tuer des gosses Et on viendra me dire qu'on vit dans la plus belle époque Sinon, rien d'neuf à part le fait que j'rappe à tue-tête cette dope Ah, si, j'ai mis la tête au p'tit Zemmour sur la cuvette des chiottes Eh ouais, préviens tes potes Car on est entourés de piranhas, le niveau d'réflexion diminue De minute en minute, mais j'ferai pas de rime ban*le Face à nous, lyricalement, tu seras mis à mal, bin oui, minus Tu vas tenir huit minutes : la durée d'vie du tweet à Rihanna Haha-ha haha-ha ha Force aux frérots qui kiffent, qui supportent jusqu'ici Et f** aux blaireaux qui critiquent et font des tminicks Les p'tits sont en mode Hello Kitty, ils n'ont que dix piges Ils ne pigent pas quand j'dis : "M-O-B-B D-double E-P", oui Ils perdent l'équilibre en voyant mes lyrics Ne me compare aux opportunistes ou à ceux qui lèchent Pas plus à tous ces faux rebelles ou ces MC lége' Les [autres ?] sont des vies de poubelle, sois pas choqué par ce que j'dis, wesh Triste nouvelle : ton rappeur préféré, j'le bouffe au p'tit-déj' *Break* M'en voulez pas, les gars, si je m'isole Marre de voir des mythos prendre leur envol On côtoie des mecs qui sont bons pour la camisole Trop de schizophrènes qui jouent des rôles veulent le monopole Oui, tu vois le genre de grand guignol, haha, j'en rigole Trop de branquignols semblables à des chats qui miaulent Qui parlent de fric et volent, tu parles : des chiffes moles, LOL Pendant que la jeunesse des halls grandit dans les geôles Et qu'les gars aux contrôles méritent des low-kicks dans les guibolles Ras-le-bol de lâcher des phases folles Devoir rejeter en vue d'les projeter de manière sale au sol D'les prendre par le col, et porter l'coup fatidique Oui, avoue que ça serait drôle, fou, rarissime Marseille featuring Iconi, que du lourd par ici Que du vrai, jamais de 'tho-my', XXX [Outro] O-ok-hé Le rap, c'est simple quand on sait l'faire XXX Rendez-vous au prochain