Des ruines, des signes, des femmes, des astres, des plaines, des cerfs, des vides, des masques, des rires, des histoires, des fêtes, un félin, des miroirs, des pleurs, des soirs, des nuits, des cris, des étoiles, des couloirs, des fils, un sourire, des murs, des ailes, des sirènes, des voiles, un diable, des larmes, des flammes, des soupirs, des songes, des lueurs, des bruits, des phares, des nuages, un cœur, un sac, du métal, des rires, des couleurs, des planètes, des eaux [des os ?], des mots, des visages, des mirages, du vent
J'ignorais tout des paysages au calme plat
Des nuages scintillants sur un ciel aux couleurs de soie
Sans os ni chair
Des mirages alignés, paumés sur ces dunes
Fredonnant quelques vers
Et sur ces images d'ailes sublimes à la pâleur déliée
C'est vers là-bas qu'on y perdra nos styles factices
Des vides fragiles comme des signes à déchiffrer
C'est vers là-bas qu'on voit graviter les ruines
C'est sous les étoiles qu'on a posé notre sac
C'est sous les astres en flamme qu'on a flairé l'obstacle
Est-ce pa**é ou avenir là où l'orage éclate ?
Juste à sentir ces lueurs que le souvenirs écartent
C'est vers là-bas qu'on vit d'éloquence
Là où nos conflits s'évadent et s'égarent
Aussi denses que nos airs blottis sous les astres
C'est sous les étoiles qu'on a posé notre sac
C'est sous les astres en flamme qu'on a flairé l'obstacle
Est-ce pa**é ou avenir là où l'orage éclate ?
Juste à sentir ces lueurs que le souvenirs écartent
C'est vers là-bas qu'on vit d'éloquence
Là où nos conflits s'évadent et s'égarent
Aussi denses que nos airs blottis sous les astres