Et tu caches, ton visage, entre tes mains
C'est une pluie de coups qui ne fait que d'recommencer
Patiemment, tu attends, la fin du refrain
D'ces bruits sourds qui pleuvent sur toi qu'il n'arrêtera jamais.
Et tu caches tous ces bleus derrière du fond d'teint
Porter plainte, c'est déjà fait, ça n'a fait qu'empirer
Espèrer, trouver l'courage, de partir demain
Pour ne plus subir la crainte de le voir arriver.
La nuit j'm'invente une nouvelle vie, où le bonheur abonde
Plus besoin de se cacher, de mentir à tout l'monde
Je peux enfin m'amuser, sans peur de représailles
Pouvoir seule m'a**umer, et reprendre un travail.
Combien d'temps, peux-tu encore, cacher ta souffrance ?
Et tu mens à tes voisins pour sauver l'apparence
Tu as même, l'impression, d'être une putain
Et quand ta famille t'appelle tu dis que tout va bien.
La nuit j'développer des stratégies, j'rêve de l'a**a**iner
Est-ce que je dois l'empoissoner, ou bien l'accidenter
Je l'imagine même poignardé gisant dans la poussière
Ou ligoté comme un rôti et j'té dans la rivière.
Le découper en p'tits morceaux, le filer aux chiens affamés
Le voir souffrir et supplier, comme une femme rabaissée
La plénitude m'envahit enfin, je me sens libérée
Je m'étire au petit matin.
Merde... Il est toujours à côté...
Et je sens cette chaleur couler sur mes doigts
Ce rouge de la honte pour ceux qui n'ont jamais rien fait
Encore un fait divers qui nous apitoie
Mais une fois la page tournée on s'empresse d'oublier...