Cette chanson se sirote en pleurant A la recherche des absents au soleil levant La tête ba**e, on s'obstine Attendant de quel nuage viendra le signe Bientôt, quelqu'un va nous manquer Les yeux trop petits pour nous planquer La douleur des jours de triste posthume(?) Qui nous rappelle Qu'on n'aime qu'à titre posthume La joie est une révolte matée Une pluie de l'intérieur colmatée Si le chagrin nous met à l'abri du réconfort Comme on l'a saisi, faut qu'on soit fort Pour la vie devant soi La vie est une tristesse à dépa**er pendant longtemps
Par des rires d'enfants, des souvenirs d'antan Pendant la chute, on s'accroche à des devises Pa**ée la consolation, le silence livre Une peine aux pages closes desquelles on se délivre Par des mots qui prennent la peine et la divise Vaut mieux chanter ensemble qu'y penser tout seul A cette vie qui continue sans perdre boussole Nous sur l'écorce terrestre N'avons plus qu'à aimer ceux qui restent Prenons nous dans les bras Pendant que le loup n'y est pas.