Si tu t'accrochais à une étoile filante T'aurais la lumière plein les bras et des rêves pour mille ans Mais entre nous à peine une pellicule Pour se parler vraiment, on prend un véhicule Pour être touché, faut voir le touchant Et pour se toucher maintenant, on doit pa**er l'écran Partir ailleurs que vers le Nord Où les parois de béton verticales te bordent Depuis ces temps immémoriaux où l'on se chuchote, se cherchent, avec le même noyau Quelques notes, afin de repousser la guerre quand c'est lances et flèches contre fusils lasers L'avenir, se trace dans le pa**é, donc le présent avant tout Tirer son destin du monde qui nous entoure Rémus, Romulus, Abel et Cain Nés pour se battre et couchés sans câlins Avant d'être historique c'est personnel Malgré les prédictions traditionnelles, tout homme de son frère est le gardien
Qu'il le veuille ou non Dans le refus, le deuil est long S'il y a "terre" dans fraternel C'est qu'au début il y a un peuple, séparé par la mer Tous le petit de quelqu'un, à qui il fût légué une chose à transmettre Mais, on ne peut courir au long du fleuve sans un jour penser à le traverser Risquer les coutumes, vouloir, les renverser Trier, ce qu'il y a à conserver Sur ce sol sphérique divisé, être chez soi peut faire se sentir dépaysé Mais à force qu'un fils-lion marche, il se forge puis fini en marge Entre ailleurs et l'occident car, toute présence n'est pas un accident Parce que le chemin part de loin Les aînés dans la famille parleront de moins en moins Alors oui, l'important c'est l'autre Y croire, c'est un jour, reconnaître l'étoile Au-delà des falaises Dans le monde des Souffles Là où règnent les Na**aras