[Couplet 1 : Karib]
Le négativisme a toujours bercé ma vie, c'est pas de ma faute
Il y a toujours trop de questions en moi qui barrent ma route
Qui mènent mes sentiments vers la déroute
Qui font que chaque soir dans ma tête, c'est la dérive
J'crois pas que je mérite cette spirale négative mais bon
J'cultive le mal de vivre parce que je réfléchis trop
Fini l'époque où avant de dormir, on me chantait Pierrot
Maintenant, c'est an*lyse sur an*lyse
Tout ça me brutalise parce que ça se ban*lise
Il y a trop de sales attitudes qui frisent
Le ridicule qui me rend incrédule
Qui font que je croule
Sous des réflexions intenses qui font que je m'écroule
Quand je me rends saoul pour éviter de trop cogiter
Quel absurdité, pourquoi ai-je hérité de cette fatalité
À toujours tout vouloir interpréter
À toujours opter pour l'anxiété
À toujours vouloir dévisager la déchéance de notre époque
Au lieu de simplement vivre ma vie sans que rien ne me bloque
[Refrain : Karib] x2
Mes réflexions quotidiennes m'engrènent
Chaque jour vers l'incertitude
M'amènent à trop penser, me traînent vers la la**itude
C'est triste mais quand la solitude me berce
C'est l'envie de broyer du noir qui en moi s'exerce
[Couplet 2 : Karib]
Et trop souvent le soir, mon désespoir atteint son paroxysme
La fausseté de l'homme engendre en moi des cataclysmes
L'égoïsme, le conformisme, le cynisme quotidien
N'ont pour autre cause que de m'exaspérer au plus haut point
Je me renferme sur moi-même et c'est ça qui craint
C'est ça qui me donne parfois envie que ce soit la fin
Comprenez-moi, les gens sont durs, chez moi, les sentiments sont rois
Et comme trop jouent avec, ça me laisse sans voix
Toutefois, j'suis pas là pour me taire
À force de garder toutes ces choses fallait bien que je balance ma colère
Fallait bien que je me débarra**e de ce qui lacère mon esprit
De ce qui encra**e les [cerfs] de mon crâne
Asservi malgré lui par cette drôle de vie
Où trouver son identité s'apparente à une guerre de survie
Et merde ! Souvent l'impression d'être trop fait pour vivre ici
Dans ce monde que l'homme rend fou par toutes ces facéties
[Refrain : Karib] x2
[Couplet 3 : Karib]
Car à l'heure où tout va mal, j'en ai ras-le-bol que rien ne bouge
Que tout le monde laisse Bush faire ses boucheries
Pour du pétrole, on laisse des peuples crever la dalle
Et ceux qui tiennent les rênes du monde trouvent ça normal
80% des gens sur ce globe vivent dans la merde
Pendant que les 20% restant batifolent
Je t'avoue, franchement, j'suis dépa**é
J'sais plus quoi penser de tous ces comportements humains insensés
Capitalisme aboutissant
Consommation de ma**e
Endormissement du peuple
[XXX] est dégueula**e
C'est ma vision du monde
J'vous l'accorde, elle est cauchemardesque
Mais elle reflète justement l'effet burlesque
Ce qui s'pa**e chaque jour sur cette surface
Pleine de gangrènes, de scènes malsaines et obscènes
Pour des regards innocents, comme pour des gens comme moi
Qui réfléchissent en palissant