(Jean-François Dubé/Jean-François Bernatchez) Regardez donc juste à côté Vous verrez se cache un enfant égaré Ils sont tout près d'un million En temps d'orage à ne pas avoir de maisons On dirait pourtant que personne ne les voit Bien sûr qu'ils existent, ils sont là Marchant toujours aveuglément Criant, pleurant, toujours face au vent Ils donnent une mauvaise image à votre ville
Ils font peut-être même peur aux enfants Mais au moins, eux, messieurs les présidents Ces êtres, pour vous, immobiles sans dignité Ils ont appris à aimer... Ces dirigeants, conteur d'histoires éphémères Au lieu de les aider, jouent à la guerre Pis pauvres eux, ils devraient y croire Parce que leur seule raison d'construire C'est pour s'amuser à tout détruire