Nouvelle mélo, nouvelle musique, nouveau sujet à aborder
Nouvelle compo, nouvelle critique, nouveau texte à balancer.
Justice, misère, le nucléaire, la révolution par Internet,
Les utopies, que dire? Que faire? Car même la guerre, je l'ai déjà faite.
Mais ce matin, j'ai la tête vide, neurones absents, les mots me manquent
Un bateau ivre à la dérive, et même mon Bic est en panne d'encre,
J'ai la batterie un peu usée, y'a plus d'essence dans le cerveau,
C'est la panne sèche des hémisphères, pourquoi je me suis levé si tôt.
Elle est entrée, une petite voix me glisse tout bas:
«T'es trop sérieux, soit plus léger, second degré, alors laisse-toi aller!»
Laisse-toi aller!
J'ai beau me pa**er le refrain en boucle, creuser un thème à la légère,
Comme un joli souvenir d'enfance, une belle balade printanière,
Un vol de mouette en plein été, ou le coup de foudre du mois de juillet
Pas facile la facilité, ça peut peser 3 tonnes la légèreté.
La même page blanche comme un Everest, un nouveau pic à dominer,
Par la face Nord, par la face Est, une nouvelle voie à explorer.
Mais j'ai l'esprit toujours à l'Ouest, rien ne me vient, je reste au pied,
Je suis loin de l'ivresse et des sommets, ça serait plutôt la bra**e coulée.
«Alors arrête de te prendre la tête sinon y'a le gaz ou bien la fenêtre
Sois plus léger, second degré, alors laisse-toi aller!»
Laisse-toi aller!
Je voudrais un petit bout de paradis artificiel pour me lâcher,
Pour alimenter du superficiel, un truc illicite qui pourrait m'aider
En barre, en poudre ou en fumée même du légal à décapsuler
En pack de douze mais à cette heure là, même le reubeu, il est fermé.
L'amour, la haine créent des dilemmes, ça c'est génial, ce serait le drame,
Pour déclencher l'inspiration, ah si seulement j'avais 2 femmes,
2 petites histoires en parallèle, se faire aimer, se faire haïr,
Quand les extrêmes créent des problèmes, au moins y'a toujours quelque chose à dire.
Encore une fois sa petite voix me glisse tout bas:
«Lâche ton stylo, lâche tes idées, viens t'allonger et surtout laisse-toi aller».
Laisse-toi aller!