NESSBEAL "B.E.C.T"
On est tous a**is là, attendre le bon dièze
Marre de vanter mes péchés
Baiser des chattes qui puent la fournaise
Représente 9.4, hautes-noues peace cité close
Pas le droit à l'erreur, j'ai trop la dalle, pour moi le smic, c'est trop gueze
La haine est une cage qui nous empeche de voler
C'est tres tot l'matin qu'la bac y vienne nous interpeler
Je vais pas extrapolé moi, j'te parle de c'que j'connais
La zenKa, vie d'une cellule sans la télé
La frustation, conditionnelle refusée
Commissions rogatoires, tombé pour un délit supposé
Le phrasé, c'bitume froid, d'la tole froissée
Un flash pour les flashbacks, la nostalgie du pa**é
Loin du rivage, les flashball, un coeur sous l'gilet par balle
C'est l'rap, le foot ou l'fight, du bitume, d'la pierre tombale
A la base, un dissident court plus vite qu'les balles
A la barre, les peines sont maximales
Oublie qu't'es un homme
Trop fier pour demander l'aumone
Science du terrain, on veut juste de quoi élever nos momes
Une guillotine dans nos halls, y'a pas de diplome
Ma tess, un champ de vigne, une brûme d'haya, place Triton mon royaume
Roi sans couronne, rode en fin d'saison crépusculaire
Prendre des risques avant l'été, est-ce une ta** qui va t'pa**er la crème solaire
Ou un garde mobile qui va t'poser dans l'fourgon cellulaire
Nos meres sont fatiguées de faire l'tour de france des parloirs
Pendant qu'ces fils de pute du Parisien exhibent nos douleurs
Refrain:
Heureusement qu'la vie ne s'apprend pas qu'dans les livres
Sans diplome, bitume experience pour survivre
Enfin la tess racontéé par ceux qui la vivent
Pas pour ceux qui en revent mais par ceux qui en crevent
Et on danse au bord du goufre
On fait souffrir vu qu'on souffre
Comment clore ce chapitre quand les veines s'ouvrent
J'ai vu l'sang couler en litre, ma vie pue l'soufre
J'm'essoufle, un jeune et un gun, dans l'vice, les pauvres s'engoufrent
Fumer l'sh**, en devenir bete
Tenter l'diable, la tension monte, nos meres ont toutes le diabete
Plus rien nous fait peur, meme pas la cirrhose
On sirote la bouteille, elles sentent le whisky nos proses
Le son pleure le sang d'une rose, les joues s'creusent
Que faire, perfectionner mon flow, prendre du flouz
Les policiers, les poucaves deviennent des interviews
Plus rien nous épargnent, l'Espagne, c'est l'soleil des voyou
Et que vaut cette existence, c'est pour impôt au sol
Les gangsters parisiens vont mourir sur la costa del sol
Du berceau au linceul faut fuir la cellule
Et quand j'me sens seul, j'guette la vie avec l'oeil du deuil
Et c'est la guigne sut ton seuil
Mauvais 3ine,t'es daille
Sort pas, ton BM peut s'transformer en cercueil
Au hebs, les miens tombent comme des feuilles
Défouraille, bitume experience, ce soir, j'écris mon recueil
C'est la douane qui nous accueille chaque fois qu'on revient
Loin du rivage, a vivre un naufrage
Dieu seul sait qu'on est plein a s'plaindre
A craindre, demain, rien faire d'nos deux mains
NE2S, dissidents, moi j'kick au nom des miens
Refrain
Ici c'est la tragédie rentre dans nos vies, ça s'fait sans prévenir
Bitume experience, j'en souffre encore, un soupir, mes souvenirs
L'adversité améliore les coeurs, ça m'fait sourire
Pas l'droit a l'erreur, chez nous les larmes ont plus de valeur que l'rire
Les cicatrices du terrain font qu'nos visages vous parlent
La haine du bleu, keufs, chez nous c'est viscéral
On étudie la street en stage carcéral
La ou les peines sont strictes, chacun ses funérailles
Si tu tombes mon frère, un autre sort de l'ombre et prend ta place
Chaque coin du monde, comment l'voir, tu vois pas plus loin qu'ton shla**
Viens pas nous parler d'la vie
Parce qu'avec une balle dans la nuque on ne vit pas libre
Mon quotidien, une bastos partie du calibre
A l'air libre ou sur l'fil du rasoir, on a du mal a trouver l'equilibre
Et aucun mot ne pourra décrire tout c'qu'on a vu
La pluspart d'ceux qui tapaient les toxs aujourd'hui l'sont devenus
Tous ceux qui ont vécu..
Refrain:
Heureusement qu'la vie ne s'apprend pas qu'dans les livres
Sans diplome, bitume experience pour survivre
Enfin la tess racontéé par ceux qui la vivent
Pas pour ceux qui en revent mais par ceux qui en crevent