J'accuse l'amour de m'avoir envahi
De me rendre invalide face à l'espoir
Qui plus petit faisait de moi ce grand naïf
Je voudrais pas crever avant d'avoir goûté le monde
Je veux tout voir des camps FEMA en pa**ant par Guantánamo
J'accuse l'amour d'être le voisin de son opposé
Anéanti, ne pas confondre dormir et puis se reposer
Multiples jeux mais les dès semblent être morts en thèse
La vie serait-elle belle ? ne pas confondre Romance et romantisme
Quel âme peut dire se connaître avant sa fin ?
Tendance à être ou devrais-je dire tendance à feindre
Nulle vie en rose, juste héritier de ses épines
En fait pa**ivité ne résultera que d'une opinion fade
J'irai pas cracher sur vos tombes ni sur vos fleurs du mal
Entre bile noire et idéal, je m'y perds éperdument
Il y a bien sûr ceux qui sautent et ceux qui speedent
Ceux qui se plient aux autres puis ceux qui se plaignent et ceux qui spleenent
(Ouais ceux qui se plaignent... Et ceux qui spleenent)
Eugénisme et dépopulation, VIH à l'appui
Visent le génie, ainsi coule sur nos visages de la pluie
Entends son mal, son âme résonne sa voix criant du ciel
Terre mère est ronde et ne sera jamais triangulaire
Un désordre mondial qui n'est qu'un commencement
La liberté de Joseph tient en mourant comme un chien
La presse convoite une haine que toutes les médisances attisent
Une ignorance qui fait barrage à l'existentialisme
Sentiments noirs qui du soir au matin nous perquisent
J'ai fait un rêve : Pouvoir rêver comme Martin Luther King
Et selon les saisons moral conditionné
Un suicidé de la société penses-tu que mes rimes ont dissoné ?
On repartira plus fort car on a bataillé
Entre blues hivernal et cette hypocrite euphorie printanière
Mère je t'aime, des larmes noyées par notre vague à l'âme
Mon seul espoir le poing levé afin de crier "Inch'Allah"
(Inch'Allah...x3)