Regarder les lumières fondre
Sur ces tours de cristal
Ces âmes-là sont des ombres
Encerclées de métal
Dans la plupart de ces mondes
Se dire du règne animal
C'est à savoir se confondre
Avec les hyènes et les chacals
Au-delà de tous ces rêves avortés
Moi, c'est ta bouche que je vois
Et mes espoirs d'un jour emporter
Avec moi la sublime symphonie de ta voix
Dans ce long tunnel d'hiver
Où le printemps ne sait qu'étouffer
Où le printemps n'est qu'une chimère
J'en ai la peau du cœur gercée
La peau du corps brisée
Ces cicatrices que ça m'a laissé
De tes fortes serres me débarra**er
Au-delà de tous ces rêves avortés
Moi, c'est ta bouche que je vois
Et mes espoirs d'un jour emporter
Avec moi la sublime symphonie de ta voix
Au pays de tes merveilles
Ta chair a ce goût du péché
Et même sous de plus grands soleils
Il m'arrive encore de te chercher
Toi ma douleur, toi mes illusions perdues et mes peurs
Toi la plus glaciale de mes brûlures
Au-delà de tous ces rêves avortés
Moi, c'est ta bouche que je vois
Et mes espoirs d'un jour emporter
Avec moi la sublime symphonie de ta voix
Et mon corps en canicule
Encore une nuit qui jamais ne capitule
Serait-ce l'abstinence, ce manteau d'épines ?
Où serait-ce l'absence d'adrénaline