[Couplet 1] Cogner les tripes du temps est une réponse possible Voici mon but puisque les flèches ne s'intéressent qu'aux cibles J'avale un verre de lait, recrache un texte fossile Je suis la cra**e sous les meubles d'un intérieur cosy La brise me pousse un peu au hasard Une plume entre les doigts et je m'élève comme Lazare Chaque année qui pa**e, nous redevenons novices Ébahis face au vide étrange qui écrase nos vies J'ai le cœur riche mais je suis petit de souche De l'amour pour Dieu mais je hais ses millions de bouches Boude mes pairs, et collectionne des bouts d'désert Certains soirs, face à l'évidence je doute des heures [Couplet 2] Evidemment nous sommes ternes, terrés dans des tours, des troms Des trônes détonnent, au-dessus de nos têtes m'étonne
Qu'ils taisent les tords, des fins des temps j'en traîne des tonnes En jets d'pléthore, pathétique, j'en perds des tomes Des faibles, des forts, bien plus puissant je n'cesse d'éclore Libre et humble comme une prière pendant la fête des morts Je deviens le monde quand je me l'imagine Projetant roman noir et corps de femme dans mon imagerie Journée vide et ainsi de suite, perdu dans un jeu de quille Reclus dans un peu de bile, brûlé dans un feu de file J'attends l'orage de trop et tant qu'à tout gâcher Emporterai mon art dissimulé sous une chemise tachée Avance en volute, ils mettront mon corps en vase Avant qu'envoler en vain je m'évapore en valse Mes vers les plus aboutis ne sont qu'un tas d'bourgeons Cache mes richesses à l'intérieur comme l'esturgeon