Assis sur un banc public, journée ensoleillée
Courbures de coton, que le ciel vient égayer
Observant chaque phénomènes du monde comme Kant
Belle plante, bagarres quelque part dans les pentes
Littérature en torchis, rythmiques en dent de scie
Les trottoirs chantent aux pieds d'un pochoir de Banksy
Composition moderne à la façon de Stravinsky
Et tu ignores toujours qui est Lucio Bukowski
Paysage lyrique, traduit en phonétique
La nostalgie fait mal comme le beignet d'un diabétique
Combien voulurent changer le monde ? Personne n'osa !
Et Dieu est un brin d'herbe, d'après Spinoza
Je comtemple, statique, l'architecture urbaine
Les fruits tombent dans les rêves, comme les relations humaines
Toi aussi, l'amour t'as fait pa**er des nuits blanches
Les pianos meurent comme les feuilles détachées des branches
Assis sur un banc public, sous un souffle chaud
Mouvement perpétuel, boutique d'art et déco'
Nous rêvons de choses douces, on en récolte les gravats
On en fait de la musique et on s'dit qu'ça va...
Les lampadaires sont tout autant de lunes éteintes
Chacun de nous sera le héros d'une toile peinte
Nestor et Lucio, couleur et longueur d'onde
Super ligne de piano, pour tes oreilles et ta blonde
A quoi servirait Dieu si le peuple était éveillé ?
Nous ont planquent nos oréoles, sous nos oreillers
Foule d'artiste raté, depuis le bahut
Clapotis des mots, sur le béton de ta rue
Agencement de l'espace, succès sans les stra**
Je bois au comptoir et rédige mes phrases
Petit apologue des choses sans importances
Assis sur un banc public, je suis, donc je pense