Si je te dis que je me réveille souvent en voulant t'aimer
Mais je me réveille tout le temps en voulant de l'air
Que je coule lentement en voulant de l'aide
Mais tout de même en voulant dead, man, en tombant de lit
J'ai ouvert les yeux voulant gueuler, mais depuis
J'écoute les gens jacter en voulant me taire
La vie m'a fait aimer mon alcoolisme à mourir
Et je crèverai peut-être un jour en voulant boire de l'eau-de-vie
Je me suis exilé loin pour revenir, et depuis que je suis revenu ici, il faut que je me barre
J'ai rencontré des frères hors de ma famille
Faut dire que ma famille ne se réveille pas toujours en voulant me voir
Si je te dis que je veux exploser pour être le seul devant
Pouvoir me payer ce palais et être le seul dedans
Je patiente seul dans ma haine avant que mon solde ne se rende
Pour tout claquer pour ma gueule avec mon sorte de gang
Tu me diras que s'entrechoquent mes avis entre les strophes les plus à vif
Et mes failles sont la force de mon histoire
L'oxymore de ma vie, équivoque de l'abîme en quelque sorte, je suis contradictoire
Catastrophe magnifique, cultive l'art des zones arides et du vide surgira la victoire
L'oxymore de ma vie, équivoque de l'abîme en quelque sorte, je suis contradictoire
Si je te demande de me laisser
Si je semble te presser de suivre le vent et d'accélérer le pas
Si tente de te blesser ;
Si je me venge de mes échecs au lycée et de mon manque de victoire
Et je crève dans mon vice, je suis à mort "artiste", mais quelque part, je me force à oublié l'art
J'ai peur de réussir et si toutefois, je l'oubliais, heureusement, mes pires amis seraient là
Si je ne peux te dire, en quelques mots naïfs, que je t'aime
C'est que c'est plus compliqué que ça
Si tu me manques aujourd'hui, que je me noie dans mon gin
C'est que peut-être, je voulais t'épargner cette histoire
Et je veux que tu m'aimes et je veux que tu me laisses
Et je ne veux rien, même si je veux tout le reste
Déleste-moi du mal et du stress
Apprends-moi à vivre avec ce "moi" funeste