Orages d'acier, tempêtes de sang, ouragans de feu, déluge de mort
Campagnes hallucinées, forêts calcinés, vallées déchiquetées, bois pétrifiés
Tranchées sordides où l'homme devient pire que le rat
Le jour de gloire est arrivé... Marche et crève !
L'immense ma**acre que la patrie n'a pas choisi et que ses meilleurs fils
Durent subir
Tous devant, sur le front fatal, enterrés vivants dans le bois des Caures
A l'abri derrière, l'élite étrangère dans son Parlement
Ils ont gagné l'or contre le plomb, le plomb chauffé au rouge, les chairs
Saignées à blanc
Nous n'oublierons jamais l'ignoble mensonge
Nous ne pardonnerons jamais l'inutile sacrifice
Nous n'oublierons jamais le sang versé pour rien
Nous ne pardonnerons jamais l'ultime trahison