[Couplet 1] Respecte la souffrance Ne donne pas de nom à nos mouvements Ça ressemble plus à combattre ses démons que vivre Dire mon nom inspire à mes animaux le début d'un grand moment L'aboutissement d'une négoce Mais surtout parler mano-à-mano de payement avec son ex-boss Lui dire te quiero avec un canif Se ca**er sans le beef C'était juste une question de respect Un peu comme si mon nom avait l'odeur de rue comme Lagos Où ton infanterie devient ton cortège Si tes gars et toi vous faites du solfège J'ai versifié nos vécus légaux Sur du Ennio Moriconne Sans icône et ni hommes ni gun no Même si les Ezéchiel avec la cagoule et les gants sont de mon époque Si t'entends des voix alors que ni toi ni moi ne parlons C'est que des bienveillants sont entrain de dire des psaumes dans mon ombre Mes sosses eux Citent Machiavel dans leurs bénédicités Incités par le blé un sourire froid Un aîné réclame qu'on lui pa**e une arme Sa fille meurt de famine son navire chavire et ses larmes Partent on est prêt au pire on raconte nos vies parce que chaque guerre a une histoire Dédicacé à tous mes Lumumba Nés de l'agression et cimentés par le combat [Refrain]x2 Je peux disparaître de la rue mais mes idées y restent C'est mon coté Nazareth Une image pour illustrer ma vraie peine Serait de dire que même mon sang saigne [Couplet 2] J'écris sans qu'on ne m'ai apprit à écrire C'est la puissance des démons dans ma tête dotés d'intelligence Certains de mes dons sont incontrôlables Donc sans limite donc sans science Il parait que j'ai été lâchement a**a**iné avant de naître Plus le quart de cents années Prisonnier dans le ventre de la bête Vous m'entendez peut-être Vous m'entendez sûrement Empoisonné de sentiments la violence constante Deux lignes de barbelés qui serrent mes intestins
Chaque mot prononcé est souffrance Mon dieu s'il doit en être ainsi Si ma vie doit être plus sanglante qu'une mutinerie entre milices dissidentes qu'il en soit ainsi Continue à procéder mystiquement pour m'abattre Il n'arrivera rien qui n'est été prédit Regarde comment mon peuple souffre Je n'en peux plus met de la violence dans ma révolution Meurt par les mains d'opportunistes que j'ai inspiré Meurt pour ne pas avoir contrôlé mes émotions Mais les négros sont trop Mobutu Dès que tu les mets bien ils oublient tout [Refrain]x2 Je peux disparaître de la rue mais mes idées y restent C'est mon coté Nazareth Une image pour illustrer ma vraie peine Serait de dire que même mon sang saigne [Couplet 3] Je peux disparaître de la rue mais mes idées y restent C'est mon coté Nazareth Je ne traîne qu'avec deux nègres Beaucoup de rage et énormément de volonté mes seuls vrais deux nègres Personne ne m'arrête Je ne pense qu'à gagner mes combats Une image pour illustrer ma vraie peine Serait de dire que même mon sang saigne Mais vois ce couplet comme la paisibilité d'un chairman dans la paix d'un rocking chair Parce que je pense qu'à tout ce qu'ils ne savent pas Pour parler à balles réelles je ne les aime pas Ils te feront nager dans un lac d'émeraudes Pour te revendre plus cher Ma personnalité égorge leurs nerfs La rue aime ma nique sa mère grammaire Elle aime savoir que je viens d'en dessous Et que la vérité sur les six pieds sous terre C'est que les cadavres dorment à coté des pierres précieuses Et que les pauvres deviennent fous Voila pourquoi je n'aime pas l'état Voila pourquoi si je mangeais chez eux il faut qu'il ca**e mon plat Dédicacé à tous mes Lumumba Nés de l'agression et cimentés par le combat