Parait qu'en vérité l'argent ne saurait faire le bonheur
Je me serais peut-être prononcé si j'avais connu telle situation
Mais ça ressemble quand même vachement à un truc de riche ce dicton
A des conneries de gens qui n'ont jamais connu ce manque
Qui n'ont pas eu à s'inquiéter de ce que contenait leur compte en banque
Parait que quand on veut quelque chose alors on peut le faire
Je doute que Coach Pop veule bien me laisser jouer pivot
Qu'importe les efforts que je ferai pour avoir le niveau
Avec ma tête à moins de six pieds dans la raquette
A tous les matchs les autres me ferait ma fête
Parait qu'en visant la Lune tu finis au pire dans les étoile
Astronomiquement faux quel est l'intérêt de placer la barre si haute
Ca ne fait qu'accentuer nos échecs, nos erreurs ou nos fautes
Quelle utilité d'un sentiment de déception encore plus grand
Que quelqu'un vienne me l'expliquer si seulement il le comprend
Parait que si on ne sait pas où on va, faut au moins savoir d'où on vient
T'inquiètes j'reste deter' à retourner sur les terres de la mater
Mais pour se faire j'attends une atmosphère un peu moins délétère
Car il parait claire que ce n'est pas le moment le plus propice
L'Avenue Ujazdów sent encore un peu trop la PiS
BREAK
Parait qu'un papillon à Tôkyô c'est une tornade à L.A
Un trouble qui se présente dans ma journée
Et c'est parti pour des dizaines de feuilles remplies
Traitant toutes de ce même et unique sujet
Mais je m'en rends compte qu'une fois mon forfait accompli
Parait que l'homme ivre livre plus facilement la vérité
Voilà pourquoi les litres avalés me donnent envie d'écrire
Avant que j'en vienne à finir par m'autodétruire
Sans le vouloir je m'autorise à frôler l'autolyse
Parait que la vie sans musique serait une erreur
Moi mes erreurs sont à la base de ma musique
Les dérives à base d'alcool, les sautes d'humeur
Voilà comment mes lyrics simplement s'explique
Et pourquoi je peux pondre un texte en un quart-d'heure
Parait que ce qui ne te tue pas te rend plus fort
Vu c'que j'endure j'devrais déjà être bien baraque
Etre un souffre-douleur j'en ai presque fait une marque
Mes noms de scènes viennent de ceux qui m'insultaient
Et par dizaines on pourrait s'amuser à les compter
Parait que j'dois cultiver ce qu'on me reproche parce que c'est moi
Et comme la déprime et la paranoia me caractérise
Jour après jours toujours un peu plus je les attise
Mais ce n'est que bêtise de légitimer tels agissements
Qui font que le futur ne se voit plus nettement
Parait que ce sont les meilleurs qui partent en premier
Peut-être pour ça que je stagne ici
Parlant d'suicide dans mes textes, étant précis
Sur la façon dont pour le faire je m'y prendrai
Mais ce sont de vaines paroles de dire que j'me pendrai
Parait que le courage repose dans la tristesse
Dans ce cas je devrais être un gars des plus téméraires
Car je connais d'elle chacune de ses facettes
Que je suis devenu presque comme son frère
Et qu'du coup elle s'permet d'squatter ma tête