J'ai du sang dans mes l'armes et j'arrête pas de chialer, faut que
J'évacue comme une diarrhée.
Je sais pas si tu comprends que je me soulage, fou de rage,
J'ai des pages et des pages pleines d'insultes, lâche la bête et
Elle te fait un carnage.
Réservé aux adultes, je suis un moteure, poussé à la rupture,
Avec tellement de chevaux sous le capot pour pas qu'on me capture,
Pur prodiut de ta banlieue, là où au carrefour de la vie j'aurai
Grillé les feux.
Et
quand les véhicules brûleent, aux pieds des bâtiments, que des
autour de pit-bulls.
Circule si ta rien à foutre dans le coin, soit t'achètees, soit tu
Vends, soit tu paies ton joint.
D'un côté c'est les bénefs, de l'autre les TIG ou la taule pour
Quelques piges, dans ces villes-dortoirs coeur du litige,
Où on est tiré du someil par la faim, comment veux-tu qu'on ne pense
Pas qu'à losseille à la fin?
Putain, j'asiste aux combats de coqs qui troque leur bec pour un
,
Tous au chômage chronique,
Tous malades parce que, par la racine la fleur pue, alors on se
Soigne à la médecine douce et à l'herbe pure.
Refrain:
Peux-tu entendre le silence de ma rue?( X 4)
Proche de la fin, j'ai bientôt noirci mes feuilles blanches et vu
Que fruit se décompose,
Faut que je m'accroche à la branche, pasà ta blanche poudre,
Tu serais content de voir mes cellules se parfumer à la soude ou mon
Cerveau dans un dé à coudre.
Tout pour me dissoudre, putain de trottoir, jamais trop tard pour
Trouver de l'alcool dans ce dépotoir.
Faut croire que le poison se plait dans nos quartiers vu que c'est
Le seul à pouvoir circuler sans papiers.
Et quand c'est pas derrière les barreaux, c'est des gosses à
L'hosto, à police musclée correspond contrôle costaud.
Hostile parce que jamais tranquille puisqu'ils nous veulent morts ou
Entièrement dociles.
c'est leur nouvelle devise donc t'étonne pas si personne te
Sourit.
Incompatible avec tes lois comme tes règlements, comme ces putains
Dedécrets que j'arrose d'excréments,
Extrêmement dur dans mes textes comme sur le pavé, s'ils savaient ce
Que je ferais si j'étais pété de thune.
Quand j'ai la plume gavée, faut surtout pas que tu me pousses, avec
Cette rancune née sur le bitume, je les encule tous.