(Jacques Dutronc/Jacques Lanzmann) Je l'ai trouvée au petit matin, toute nue dans mes grands souliers Placés devant la cheminée, pas besoin de vous faire un dessin ! De battre mon cœur s'est arrêté, sur le lit, j'ai jeté mon fouet Et tout contre elle, je me suis penché et sa beauté m'a rendu muet ! Fatigué, j'ai la gueule de bois, toute la nuit, j'avais aidé mon père Dans le feu, j'ai remis du bois, dans la ch'minée, y'avait pas son père C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar ! Je prends la fille dans mes bras, elle me dit "Mais non, Balthazar ! Ne fais donc pas le fier-à-bras, je suis tombée là par hasard !"
Toute la nuit, j'avais fouetté à tour de bras, les gens méchants Toute la nuit, elle avait donné des cadeaux à tous les enfants ! C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar ! Descendue chez moi par erreur, elle était là dans mes souliers Mais comme je n'pouvais prendre son cœur, je l'ai remise sur le palier ! C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard Et elle m'a dit d'une voix d'crécelle "Bye-bye, au hasard Balthazar !" C'était la fille du Père Noël, j'étais le fils du Père Fouettard Elle s'appelait Marie-Noëlle, je m'appelais Jean-Balthazar !