Je veillerai sur toi, surtout, sans que jamais tu saches rien
À te deviner en ignorant tout de ta vie, condamné
Ce sera sur ton front un jour, un souffle d'air, dans des années
Quelle est cette douceur ancienne et puis ce mot chanté si bien?
Une main aura écarté pour toi la ronce du chemin
Et tu ne te seras doutée de rien, j'aurai tout arrangé
Les draps ici, les rideaux, les frayeurs, j'aurai chanté le mal
Il y aura dans ton réveil un ciel plus vaste, ce matin
Ne cherche pas d'où vient ce charme inhabituel, tout est normal
Éloigne le souvenir de l'amour fort et de l'amour vain