J'préfère pas m'demander où va l'monde vieux, où va cette terre Qu'on reste ou pas sectaire, désolé mais j'peux pas mieux faire J'veux battre le fer, on revêt le masque de guerre Si j'ai choisi la musique c'est que pour des lovés j'veux pas me taire Toi-même t'sais qu'c'est du grand n'importe quoi J'vois, dans la rue, tout un tas d'pauvres gens morts de froids Ou ceux qui portent toute la tristesse du monde sur leurs épaules Pas eu la chance d'aller à l'école, j'en connais encore 2-3 Pendant que vous chantiez le lundi au soleil D'autres sous le soleil se relaient le lundi au chantier Ces rats médisants, où va c'monde cruel pas triste ? On les reverra pas avant 10 ans sur un sale son d'Bruel Patrick Laissez-moi seul, j'ai juste besoin d'air, non d'un pur beat J'vais dégueuler, gavé par toutes ces merdes qu'on ingurgite Très peu d'entrées d'argents mais y'a beaucoup d'dépenses Voilà pourquoi tous les jours j'te balance tout un tas de couplets rances On reste les fesses à l'air, y'a plus beaucoup d'défense Quand on voit nos salaires, c'est clair ça pue le coût de l'essence On s'fait mettre, comment l'élève peut-il dépa**er l'maître ? Si dès que tu t'élèves on te tue, on t'enlève toutes tes chances Où t'as vu que moins + moins ça faisait plus ? Tellement dans la merde, j'ai pensé jouer à la roulette russe Quand plein est le barillet Certains se tuent pour un billet, d'autres combien en pariaient ? On s'ca**e la tête et nos dents cariées Le monde va mal, un monde ban*l, des mauvais salariés C'est devenu tellement normal de voir deux mecs à marier On nous la fout profond : une sonde an*le et une schneck avariée Mesures drastiques, elles sont bien loin les légendes aztèques C'est comme a-c mec pour faire tomber de la neige en plastique Ils t'ont donné l'air, t'as l'air trompé vieux, ça c'est fantastique Pour calmer tes douleurs, t'faire gober v'là les antalgiques
On s'tape, mais c'est la plus grande partie qui n'a pas l'chic Plus tard, constate que c'est ta propre patrie qui vendra l'sh** Les délations, on donne les autres dès lors on donne les siens Révélation, laisser crever les gens dehors comme des chiens On paie les flics qui importunent un garnement Quand on dépense nos impôts et nos thunes dans l'armement Et par moment j'me demande où va notre pognon Et quand verrons nos compagnons d'infortune au parlement ? Ces tas d'ches-ri qui veulent t'reprendre ton Graal Sous la gouverne d'une supercherie : la banque mondiale C'est cheum, ouvre les yeux, où va c'monde tu vois pas qu'ça bug L'Etat nous aveugle, les jeunes ou les vieux Tu connais les peines qu'on réservait aux voleurs d'antan ? J'te laisse juste imaginer ce qu'on pourrait faire aux violeurs d'enfants Maintenant c'est qui l'plus nul ? C'est qui l'plus docile ? Depuis l'an 2000, les pédophiles t'sais qu'ils pullulent Ça c'est l'progrès ? J'doute qu'on frôle l'avancée Ça c'est trop vrai, projet Haarp et contrôle de la pensée Depuis qu'ils sont naguère plus que des chômeurs Les riches se font la guerre et les pauvres les plus chauds meurent dans les tranchées T'façons on est tous morts, j'vis dans un monde qu'on édulcore Gros, même dans les Haribo on met du porc J'voulais du calme, j'aurai du gore J'aurais voulu t'parler des droits de l'homme en Corée du nord On nous cache trop de choses telle la face cachée d'la lune La belle avec la bête, c'est juste pour qu'elle lui fa**e cracher d'la thune Et ça vole bas, le lâche se soucie guère d'une grande famine J'suis né soldat, sache que j'ai la guerre dans mon nom d'famille J'ai fait que courir, le soir frisé la lobotomie J'essaie de sourire, histoire d'briser la monotonie Ça jacte mais comment faire ? Un coté pour ou contre La discussion j'ai coupé court par contre ça s'pa**e de commentaires