Douces lampes ses yeux, douces lueurs qui veillent Sur le cours enchanté des mois et des saisons Douces ses mains, sa voix qui me dit des merveilles Et douce sa présence au coeur de ma maison. Douces les nuits d'hiver et douces les averses Qui viennent repeupler la terre du jardin Douces nos promenades, nos chemins de traverse Douces les heures bleues du soir jusqu'au matin Doux...doux...doucement Malgré le monde et ses tourments Tout doux... A l'abri du vent... Douce l'éternité qui coule des fontaines
Au printemps quand le vent dissipe les brouillards Douce la porte ouverte à l'ombre du grand chêne Et douce son odeur dans la soie d'un foulard Douce la nuit d'été qui bleuit ses paupières Et douce sa chaleur endormie dans le noir, Douce la certitude amicale des pierres, Et l'ombre d'un oiseau sur l'épaule du soir. Doux...doux...doucement Malgré le monde et ses tourments Tout doux...à l'abri du vent... Doux...doucement Malgré le monde qui nous ment Tout doux...à l'abri du temps Doucement...doucement