[Couplet 1 : Mitoff] Aussi, si t'es sensible et né sans ciel bleu Tu t'sentais invincible, t'en devenais sérieux T'as pas la fin des sigles, t'aimes pas la fin des Six C'est pas la fin du film, ne pars pas, ne fais pas l'imbécile Ne te cache pas, ton pote est là, montre tes larmes T'as plus l'choix, t'es pas faible si t'as pas les armes Ouvre-toi si on t'enferme, ne reste pas qu'dans l'erreur Tu stresses pendant des heures, incapable de l'affirmer Coupable de la fermer ; pourquoi t'enfouis tes sentiments ? Tu t'entêtes à faire n'imp', pour moi, tu t'enfuis gentiment Tu fais l'dur pour la société, besoin de stabilité Manque de sensibilité, personne n'est sensibilisé C'est sans civilité que j'm'en vais cracher sur leur tombe [XXX] s'est fait à l'idée ; pour la cible, j'n'ai pas la bombe Pour la suite, c'n'est pas la peine, on verra bien où ça mène Si l'Homme est sensé, il montrera aux autres sa peine [Couplet 2 : Sans E] Pas d'place pour les timides, pas d'ça dans ton monde Et, si l'erreur est humaine, la connerie est immonde "Articule ; tiens-toi bien ; tu fais aucun effort Réfléchis, la prochaine fois", t'as raté ton effet Il faut être fort, il faut être fier, il faut pas baisser les bras Faut d'l'a**urance, faut ra**urer s'tu veux pas baiser les draps Faut être un sale type, à court terme, j'crois qu'c'est ça, l'top Un seul pitre tout au fond d'la salle avec ses cinq potes Pas d'place pour le doute, faut pas hésiter Ou bien, en cla**e comme au foot, poto, tu vas déguster Et, quand tes larmes coulent, prends bien soin de les cacher Car la grande foule aura tôt fait de te bâcher T'es triste, t'es gay, t'es geek, t'es laid De la com', t'es handicapé et, les risques, ça te plaît Si t'as du mal à porter ce masque social, c'est normal
Les sensibles se feront une place à coups d'lame [Couplet 3 : Krunch] Drôle d'époque où les crocs sont d'sortie Les crans d'arrêt [?en sang?], les cra**es dans les orties L'ego ne s'en sort que s'il s'endurcit À tort, j'ai placé le sensible en sursis J'ai paradé sans cœur juste pour faire comme Craché, pissé sur mes pleurs pour devenir un homme Un vrai, un dur, un golgot en béton Un pur gogole que plus rien ne fait 'ber-tom' Disques en main, ça disque et cogne Coupent court aux discours mais disent qu'ils donnent Peu c'qu'ils pensent, pense c'qu'il peut Pestent, questionnent lorsqu'il pleut Erreur système ou bug de la matrice Lourd fist si j't'aime, excusez si ça m'attriste Esquiver la peine est devenu rentable Le sensible bien au fond de mon cartable [Couplet 4 : H-Tône] Ça joue les rudes, s'veut [?l'écoulé loup des rues?] Affolé d'rue, joue des coudes, suis les codes et loue les durs [?Bois-la, là, qu'une?] gueule au goulot voit l'écume Et, si l'œil dégueule, c'est que la goule écoulait d'ssus Les sentiments se troquent contre des centimes, [?des cracks, comprend?] Le ciment colmate, contemple [?un grime?] de sales cons Ça voue des cultes à des brutes à l'affût V'là les cas d'étude au goût de roue, de bêtes en rûte Marquer les territoires monarques et lutter [XXX] t'es ridé, des rites et retards réitérés L'air s'y perd, y croit, terre-à-terre, l'idée pourrie périt Mais [?il paraît?] d'plaire? aux fiers, en vérité Si les hommes, les vrais, ne versent jamais une larme Deviens un homme, un vrai, deviens une arme Si les pleurs ne peuvent couler sur les joues des hommes vrais Alors, homme, tu l'es comme un tabouret