Les graveleux et les tarés
Les généraux, les épiciers
Les herboristes, les poètes
Se ressemblent à s'y tromper
Lorsqu'ils se mettent à ramper
Devant la belle ils font la bête
Oui mais, le grand frisson pa**é
S'ils pensent qu'ils en ont a**ez
Alors tant pis pour la pauvrette
Ils se tournent sur le côté
Le mufle au fond de l'oreiller
Ou à plat dos dans les violettes
Y a ceux qui pensent
Qu'ils sont bien loin des performances
Qu'on relate dans les gazettes
Y a ceux qui pensent
Qu'ils ont encore bien de la chance
De pouvoir continuer la fête
Y a ceux qui pensent
Qui pensent, qu'ils perdent la cadence
Depuis déjà belle lurette
Et puis y a ceux, et puis y a ceux
Et puis y a ceux, y a ceux
Y a ceux qui recommencent
L'amour qu'ils voudraient partager
À nouveau sur le canapé
Sur le gazon, sur la carpette
Les conduit par le bout du nez
Lorsqu'ils se mettent à ramper
Devant la belle ils font la bête
Mais, le second frisson pa**é
S'ils pensent qu'ils en ont a**ez
Alors tant pis pour la pauvrette
Ils se tournent sur le côté
Le mufle au fond de l'oreiller
Ou à plat dos dans les violettes
Y a ceux qui pensent
Qu'après cet exploit la prudence
Recommande que l'on s'arrête
Y a ceux qui pensent
Qu'ils ont fait bonne contenance
Et qui fument une cigarette
Y a ceux qui pensent
Qu'à faire preuve d'endurance
On risque fort une défaite
Et puis y a ceux, et puis y a ceux
Et puis y a ceux, y a ceux
Y a ceux qui recommencent
Les graveleux et les tarés
Les généraux, les épiciers
Les herboristes, les poètes
Sur le lit, sur le canapé
Sur le gazon, sur le pavé
Devant la belle font la bête
Le troisième frisson pa**é
S'ils pensent qu'ils en ont a**ez
Alors tant pis pour la pauvrette
Ils se tournent sur le côté
Le mufle au fond de l'oreiller
Ou à plat dos dans les violettes
Y a ceux qui pensent
Qu'il faut se rendre sans défense
Et qu'il faut sonner la retraite
Car y en a peu, oui y en a peu
Oui y en a peu, oui y en a peu
Qui recommencent