Ma femme c'est une bombe, une hécatombe Quand elle pa**e dans ton monde tous les gars tombent Ma femme c'est de la came, de la coke en kilogramme Elle est au top du palmarès, elle a fait péter ton diagramme A côté les autres, elles ont des tronches de gorilles Y'a les femmes et y'a la mienne, allégorie hors catégorie C'est pas la peine d'essayer de la guer-dra Elle en a rien à faire du vermicelle derrière ta guette-bra Accro, je suis à cran, c'est la muse de mes écrits Elle a transpercé l'écran, c'est un diamant dans son écrin Une femme, une vraie de vraie, regarde comme elle est gaulée J'aime pas la voir partir mais j'adore la voir s'en aller Je l'entoure de mes bras, ma beauté, ma seule princesse Jusqu'au bout du monde je me battrai pour que jamais l'étreinte ne cesse Regarde sa cambrure, ses seins qui foutent le FIRE Je l'épouserai baie de tous les saints, Salvador de Bahia De tous les dons du ciel c'est le cadeau du plus offrant Ma femme elle est trop belle, regarde sa peau couleur safran Ma femme elle déclenche les ambulances et leurs sirènes Si le monde était beauté, tu vivrais sous son règne Son parfum est une ivresse qui te rend soûl l'ami Elle est cla**e comme une négresse et dangereuse comme un tsunami Indépendante est ma femme, l'intelligence incarnée C'est la reine de Saba, c'est Cléopâtre réincarnée Ma femme c'est de la foudre, l'orage, les cataclysmes
C'est ta foi, ta religion, l'abjuration des hommes d'église C'est la belle fille que je présente à ma mama J'en suis sûr que c'est la bonne, dans les artères coule le magma Je lui ferais des gosses, des bambins, une flopée de mômes Parce que y'a la guerre sur la terre, on va repeupler le monde Ma femme j'en ferais des disques, des films et des bouquins C'est la goutte de sang dans l'océan qui rend fou les requins Je sais qu'elle traumatise, tise ton verre ou termine ton spliff C'est pas des revolvers, dans ses yeux verts y'a des 22 long rifles Un, 2, 3, 4, 5 elle est simple, une beauté qui s'ignore C'est une femme en or, à ses côtés je deviens seigneur Cette femme elle fout en l'air, c'est le requiem du rêve Elixir du nectar des dieux j'ai la cuillère aux lèvres Elle est belle comme le pêché, une séquelle, un vrai scandale Je suis le prêtre avec les clés du temple et je deviens vandale Cette femme c'est pas de la lette-zou ou de la lolipop C'est du pe-ra Brooklyn zoo, du rock'n roll et du hip hop Je suffoque, sa démarche, cette langueur qui se pavane Avec les cheveux dans le soleil elle danse rue de la Havane On a mis le cap vers cette plage du Cap Vert Au piano y'aura Ruben, au micro Ibrahim Ferrer Au creux de son oreille j'irais glisser «ndagukunda» Je t'aime dans toutes les langues du monde, UMUGWANEZA!