[Couplet 1 : Vidji]
Y'a pas d'eau dans l'gaz mais t'es là, sideré qu'ça vrille
Et qu'les amitiés rétractiles cèdent et balisent face au chantage
On écrase nos semblables, comme des menaces
Potentiellement folles, se lâche
Bafoue les règles de base faute d'en faire entorse
Et là je vois pas d'smala qui vaille la peine d'être sauvée
J'ai trouvé Willy désossé sur une plage paradisiaque
J'ai des projets, voir mes vœux exaucés
Troquer toutes mes peines mais j'ai déconné
Par mes jeux d'ego, désolé, j'vous le répète
Gaspillage en règle, ca**e et pillage en caisse
Les blocs, les tours des gros s'écroulent
Les mauvaises nouvelles pètent les scores
Spirale en fer mais cha**e les mirages en tête
Les mythos, les douilles, les preuves
Et tout l'reste collé sous les semelles des bottes
Des tas d'cauchemars me poursuivent
Des barreaux cachent le jour
J'sais qu'à l'occas' faudra se bouger, fils, démarre au quart de tour
J'suis qu'une sorte de carca**e vide, morte de froid la nuit
J'arpente les bars, taquine les gens et l'ordre de barbarisme
Ce monde nécrosé obscène donne des nausées aux frères
C'est trop tard, il s'dépose et opère
Comme un zona sur tes zones érogènes
Yo, il faut qu'tu saches, c'est en douce qu'les vrais s'imposent net
Ils ont trouvé les symptômes, p'têt, mais pas la cause du crash
[Refrain]
On marche sur des braises lentement
On reconstruit sur des ruines
Tu sens cette atmosphère de changement, la pluie sur les tuiles
Viens pas commenter la course
L'important c'est d'avancer avec son temps
Et l'insolence d'un saut de l'ange dans un dé à coudre
On marche sur des braises lentement
On reconstruit sur des ruines
Tu sens cette atmosphère de changement, la pluie sur les tuiles
On mise trop sur la fuite pour alléger le fardeau
Comme la Cliqua, j'prie
J'attends qu'la pluie vienne balayer ce chaos
[Couplet 2 ; Keroué]
On est à l'aube d'une nouvelle ère où tout et terne et fermé
Merde éternelle, entre ciel et terre plus rien ne m'émerveille
Un serre-tête en fer m'empêche la remise en question
10 ans d'pression inutile, lucide, j'rumine
Étudie nos vies furtives sur un bilan très sombre
D'où mon immense raison d'préférer l'silence aux bruits indécents
En visant ces gens à la critique incessante
En descente sans avoir ingurgité quoi qu'ce soit
J'écrase le voile des mots, j'éclos par défaut
Laisse mon ego, frérot, j'garde espoir
J'parle des fois où j'ai réfléchi trop vite
Un avis fautif inconvenable, un contact mi-froid mi-docile
Pris dans un spirale, j'attends la suite sous herbe médicinale
J'ai pris part à ça, maladroit, ma foi prend la fuite
Aléatoires sont les choix, comprends, mon avis n'comptera pas
Mais on sent qu'le monde change
Bon sang, j'ai vue plongeante sur la falaise
Vu qu' t'as l'air de sourciller, j'amène une part de vérité
J'veux pas te terrifier, juste un soucis et j'appelle
Non, pas mes potes mais les mots dont j'fais usage
Pas d'four en public, j'poursuis ma quête
Pour m'approcher chaque jour plus près du Graal
Et là, le truc s'effondre, dur d'être bon dans c'flux stressant
C'est sans appel, je laisse ma plume s'étendre
La chute est brutale
Je savais qu'ça allait arriver, ça ou un truc dans l'genre
Y'avait d'nombreux signes...
Vous avez essayé d'vous y préparer
Vous auriez fait quoi, vous ?
[Refrain]
On marche sur des braises lentement
On reconstruit sur des ruines
Tu sens cette atmosphère de changement, la pluie sur les tuiles
Viens pas commenter la course
L'important c'est d'avancer avec son temps
Et l'insolence d'un saut de l'ange dans un dé à coudre
On marche sur des braises lentement
On reconstruit sur des ruines
Tu sens cette atmosphère de changement, la pluie sur les tuiles
On mise trop sur la fuite pour alléger le fardeau
Comme la Cliqua, j'prie
J'attends qu'la pluie vienne balayer ce chaos