Sur son écarlate bête aux noms ignobles, la grande prostituée
Parée d’or, arrivée et jugée dès à présent
Dans sa main elle se tient, fragile et prête à couler
La coupe dorée d’impuretés et abominations sans fin
Grande Cité tombée, mère des impurs
Observant au loin le combat des hommes
Car l’Agneau a été combattu, victorieux des Rois
Gloire de l’Ange déferle et brille sur les terrеs
Tombe et deviеnt ruines le repaire de l’impur
Babylone n’est plus
Tuniques sanglantes au vent, arrivent Fidèle et Véritable
Combattre les Rois et faux prophète
Sous sa lame inégalée, chacun périt dans la crainte
L’ancien reptile pour mille ans est retourné dans l’abîme
Pour autant d’années, les élus reviennent à la vie
Alors qu’est noyée la Faucheuse dans l’étang de feu
Et avec elle les absents du Livre de la Vie
Nouvelle Terre fondée alors que se libère le ciel
Nouvelles pierres amoncelées en une ville étincelante
Vie retrouvée quand pèse l’éternelle menace
D’une mort à nouveau précipitée au fond du tourment