Cavaliers assassins aux cris de soufre et douleur s’éloignant
Et laissant derrière eux pleurs et poussière de sang
Quand descend l’ange au visage solaire
L’éclat de son aura aux mortels nouant les viscères
Ceux qui témoignèrent, vaincus par la Bête des abimes
Traitres parmi les traitres à genoux qui imploraient
Leurs corps des jours durant pourrissent à l’air nauséabond
Rapaces et charognes affamés tirant leurs yeux laiteux
La ville s’écroule sous les tremblements incessants
Pierre après pierre l’humanité fébrile devenant vile
Sous le regard des vieillards adorant celui Tout-Puissant
Celui qui protège et flagelle tous ces pantins infantiles
Apparait la femme enceinte, la lune éclatante sous ses pieds
Face à l’ancien serpent aux sept têtes lanceur d’étoiles
Et l’enfant, enlevé vers Dieu, quitte sa mère à la couronne constellée
Loin des châtiments, vers la lumière qui se dévoile
Tombe le dragon, Malin vaincu par Michel et les siens
Avec lui ses anges damnés s’écrasant sur la Terre
Lames éclatantes tranchant toujours les serres et les groins
D’abominations enchainées à nouveau au fond des Enfers