Tout recommence par une fin derrière nos houles, nos blizzards
Fiers on refoule nos coeurs défunts, nos romances, nos peurs bizarres
Rieurs railleurs décrochés, loin des maussades parfums
C'est pour les façades écorchés aux intérieurs de séraphin
Nouveau séjour, nouvel ob'(?), pépère, me lève en forme
Rien ne se perd, on le transforme, chaque jour le révèle à mes lobes
C'est des flaques que l'on piétine, traversées en solitaire
Des montagnes renversées, des terres, des claques dans les rétines
Me résigne et inspecte, tous ces sentiments qui castagnent
Des plaques de ciments dans un pagne à chaque ligne de vie qui s'infecte
Réflexion faite, les mêmes idées face au miroir : qui croire ?
Que s'effacent les défaites, décider vider le tiroir
Et garde l'espoir intact, même drapé dans le flou
Dans le noir venu faire un pacte en paix avec des gardes-fou
Mes peines, mes réjouissances, les voir comme un cadeau
Sous la peau est la toute puissance, savoir en porter ses fardeaux
Savoir se montrer en tant qu'homme, porter son drapeau
Pouvoir rencontrer ses fantômes, pouvoir leur ôter son chapeau
Tricoter de toute main, fait de rupture, de laine de verre(?)
Un futur, un lendemain, sur de la haine, des revers, et vert-
Emeraude deviennent les feux de nos boulevards
Là où nos ratures rôdent, tiennent les muses de nos buvards
Qu'on s'amuse de nos chutes moroses comme du chlore dans nos yeux
J'ai vu sur la bu*te quelques roses éclore les jours de temps plu-vieux
Au crépuscule
Au crépuscule