[Couplet 1]
J'ai lu l'ouvrage d'Hitler, et tout c'qu'a écrit Staline
Du Chaos infini j'extirpe des perles cristallines
Des mutilés d'guerre composent mon obscure légion
Planifier un meurtre, édifier une nouvelle religion
C'est l'heure de la vengance, mon négrillon
Coincé dans une cave, pendant trois ans
Sans lumières, tout seul comme Henri Young
T'as pas besoin d'être mignonne, mi-hyène, mi-homme
J'ai vu des choses ignobles, p'tit à p'tit j'deviens myope
J'avance le visage ferme sous une pluie d'oiseaux morts
On a retrouvé mon corps découpé en trois ceaux-mor
Une pluie d'balles caressent mon auréole
L'album c'est du cristal, que des diamants d'Sierra Leonne
Affalé sur un banc, dans les couloirs de l'enfer
En train d'avaler, tout doucement le s**me sucré d'Lucifer
Ma dernière ta**' est très loin d'être une sainte
De ses tétons coulent de minuscules perles d'absinthe
Écoute, la vie dégoûte, j'ai pris des coups
J'pénètre une ruelle vide
J'éjacule des gouttes de pluie dans une bouche d'égout
Plus fort, plus vif, plus vicieux, plus beau, [plus "vieux vers"?]
Couler l'antidote
Glisse ma dague dans des sanctuaires pluvieux
S'enfoncer calmement dans d'obscurs marécages
J'ai creusé trop profond, j'ai déterré l'cadavre d'un tueur à gage
J'te préviens loyalement : j'tolérerais pas l'prochain affront
J'vais t'faire gémir comme ma ta**' du vingt
Celle qui habite Métro Avron
J'suis d'jà perdu, comme un soldat au front
J'te regarde dans les yeux
J'te rappe mes rimes sales même avec une balle dans l'front
Ma route deviée
Qui veux défier doit se méfier
Mon flow coule comme du sang à quatre heure du matin au fond d'l'évier
Seringue et préservatif usagés
Le Ciel m'a envoyé un messager
[ Couplet 2 ]
Perdue dans ma cave
J'étais au septième Ciel après cinq ou six cônes
J'suis religieux, je n'm'agenouille que d'vant d'obscurs icônes
Escorté par des guerriers wisigoths
J'ai traversé la mer Noire
Ma lame glisse entre ses côtes
Fasciné par les lia**es et les gros seins
On écrit des rimes d'a**a**ins la nuit
À l'heure où Satan apparaît au Saint
J'ai menti, j'ai trahi
J'ai été faible, crade et vil
Les entrailles du Pandémonium
Le vrai destin d'un rat des villes
J'sirote de l'aspirine givré, j'crache de l'aspartame
J'avance avec mon glaive sur les routes sinueuse qui mènent à Sparta
J'voulais que mon gang règne
J'attrape la syphilis : amputez-moi d'ma jambe gauche
Que je crève de la gangrène
Les angoisse de Stan Williams dans l'couloir de la mort
Mon corps brûlera dans les flammes comme le sol de Gomorrhe
Demande le compte des Rochester, j'habite au Dorchester
Les cauchemars de Dominique Noonan dans les rues d'Manchester
J'rappe avec une balle de neuf millimètres dans la nuque
Les bourses vides dans une jungle humide entouré d'eunuques
Les remords de Jean, le sommeil de Luc
Savoure un dernier joint silencieusement au clair de lune
Le hiphop mon royaume, comme Rocca
ADN de bison : j'crache de la Żubrówka dans la rue Broca
C'est l'rap des bicraveurs, des Street fighters
J'grave le nom d'mon gang sur ton bide
Comme si t'étais c'bâtard de Spyder
f** les backstabbers
Dans c'biz' y'a trop de 'tres-traî'
Mourir d'une overdose dans mon lit comme le fils de Dr Dre
On reconnaît un homme à certains d'ses principes
R.O.C.H Colombani
J'suis Invincible