On aime bien les tordus les barjots les jobards
On aime les farfelus les fêlés les bizarres
On aime les disjonctés qu'ont perdu la raison
Les fous les enragés mais on n'aime pas les cons
Si t'es un voyou un pouilleux un poète
Si tu boîtes un peu de la tête
Un va-nu-pieds qui va nulle part
Le cœur perdu dans les ornières de sa mémoire
Un cheveu dans la soupe des puissants
Un grain de sable dans les pensées des bien pensants
Si tu t'uses à planter des clous dans les marteaux
Et à creuser ton trou avec des mots
Si t'es un cri si t'es un chant
Si tu te saoûles avec du vent
Si plutôt qu'être raisonnable
Tu préfères vendre ton âme au Diable
Si t'es toqué si t'es fada
Si t'as des pensées hors-la-loi
Si tu ne baisses pas ton froc
Si t'es toqué si t'es fada
Bienvenue dans notre bicoque
On aime bien les tordus les barjots les jobards
On aime les farfelus les fêlés les bizarres
On aime les disjonctés qu'ont perdu la raison
Les fous les enragés mais on n'aime pas les cons
Si t'as dans les yeux ces questions qui affament
Si ça boîte un peu dans ton âme
Entre le hasard et le ciel
Une fronde allumée au fond de tes prunelles
Ton regard d'ébouriffeur de Lune
Comme un espoir de ne pas crever pour des prunes
Si tu t'uses à planter ton rire dans l'infini
Et à semer le soleil de la zizanie
Si t'es un cri si t'es un chant
Si tu te saoûles avec du vent
Si plutôt qu'être raisonnable
Tu préfères vendre ton âme au Diable
Si t'es toqué si t'es fada
Si t'as des pensées hors-la-loi
Si tu ne baisses pas ton froc
Si t'es toqué si t'es fada
Bienvenue dans notre bicoque
On aime bien les tordus les barjots les jobards
On aime les farfelus les fêlés les bizarres
On aime les disjonctés qu'ont perdu la raison
Les fous les enragés mais on n'aime pas les cons