A ta santé
Toi l'arrache cœur, fait pour enorpheliner à coup de baiser mitrailleurs
Son lit est un champ de bataille, terrain de pa**ions destructrices
Ou gît une peluche à fracas facial qui agonise des trucs tristes
Ils approcheront les curieux y s'ra trop tard quand t’incises
Le tir-bouchon à écœurer qui les cardiectomise
Les muses sont peut-être des déesses attirées par des vains mots
Mais comme les poètes elles disparaissent et Verlaine tire sur Rimbaud
Le socle qui se lézarde écarte la flore intime et fait battre le cœur de marbre des statues Florentine
Ils sèchent les cours pour de la baise
Détestent les mathématiques
Mais leurs relations amoureuses ne sont que des algorithmes
Moi le bagnard de l'Amazone
Sa mine est grise et pale
A cause de ce qui rend les hommes plus schizophrènes qu'un bicéphale
Je reviendrais de Sibérie armé bardé de médailles
Mais mes baisers jadis arides seront plus froids que du métal
Voici le temps des a**a**ins
Jouez les angélus
Quand l'amour touche a sa fin
Vous riez les anges élus
Voici le temps des a**a**ins
On aura bien combattu
Et si vous me croisez dans la rue
Priez pour mon salut
Voici le temps des a**a**ins
Jouez les angélus
Quand l'amour touche a sa fin
Vous riez les anges élus
Voici le temps des a**a**ins
On aura bien combattu
Et si vous me croisez dans la rue
Priez pour son salut
A ta santé toi le vampire
Qu'a le baiser clairvoyant
Mais qui rend les gens pires
Et tu survoles le monde comme une baigneuse des hautes sphères
Ta beauté illumine d'une ombre dédaigneuse et austère
Pour embra**er tes nécrophiles de l'ossuaire d'où tu descends
Tes baisés à la chlorophylle
Possèdent un arrière gout de sang
Le vampire est dément
Faire l'amour n'est qu'un combat saoul
Alors moi la nuit je mens, comme Bashung
Car chacun veut qu'on l'aime et dans la conquête les mots filent
Puis deux trous sous les oreilles et l’hémorragie hémophile
Parler à un tombeau d'usine puis on attend que ce bruit cesse
Car à part de la musique on fait tout de travers dans la tristesse
Mon cœur pèse un piano
?????
A ton doigt léger comme un anneau
Dépérissent cent vingt titans (?)
Je reviendrais, avec un couteau planté dans ton faux air de gitane
Et ta tête capillotractée dans mes interdigitales
A ta santé
Toi la beauté du diable
Pour qui l'homme traverse l'enfer
Et qui rend triste comme du sable
Si tout ça nous le savons
Que le Styx mène vers les rapides
On vole quand même les avirons car pour y aller le plus rapide
Les armées des milices s'élèvent brulées par les braises diaphanes
Tourmentent Méphistophélès quand il souffle sur les femmes
Si l'amoureux se sent si seul
Quand l'ange déchu déchoit
C'est que dans le tissu social
On n'est fait que de soi
Les croisades de la galoche
Sont une éternelle chevauchée
Ou les hippocampes sans accroches
Se fraca**ent, sur les rochers
Dans la tempête de Skéol
L'amoureux frappé d'aphonie
Attriste l'entourage impuissant de l'voir sombré vers la folie
Quand parfois il fait froid
Juste s'a**eoir devant elle
Son regard est un feu de bois
Qui réchauffait mes grandes ailes
J'reviendrais pas ni toi d'ailleurs de cette cabane
J'vais voir ta beauté intérieure
Parce que chez moi y'a pas d’âme
Voici le temps des a**a**ins
Jouez les angélus
Quand l'amour touche a sa fin
Vous riez les anges élus
Voici le temps des a**a**ins
On aura bien combattu
Et si vous me croisez dans la rue
Priez pour mon salut
Voici le temps des a**a**ins
Jouez les angélus
Quand l'amour touche a sa fin
Vous riez les anges élus
Voici le temps des a**a**ins
On aura bien combattu
Et si vous me croisez dans la rue
Priez pour son salut
Chuut, c'est juste moi j'viens t'embra**er
Dans ton dernier bain d'épines
Et ça va laisser sur tes lèvres un gout de Benzodiazepine
T'es un chef d'orchestre Russe qu'a suscité pas mal ???
Ou bien t'es juste la roulette Russe qu'a suicidé Mayakovsky
Viens on s'embra**e sous les linceuls
J'viens avec toi mon a**a**in
Parce que tu sais l'éternité c'est long tout seul
Surtout vers la fin..