Et si par hasard
Tu me rencontres
Juste au coin d'une rue
A peine émue
Et si par hasard
Tu te rends compte
Que je ne serai plus
Qu'une inconnue
Je saurais parler
De ces chemins de pierre
DEs feux de cheminée
Des oiseaux sur la mer
Des symphonies inachevées
Des quatre mains
De ces matins d'été
Si le vent nous pousse
A la rencontre
De ce temps suspendu
Et qui n'est plus
Suffit-il de retarder
Nos montres
Pour que nos pas perdus
Dans cette rue
Nous ramènent peu à peu
Sur ces chemins de pierre
Au temps des chats perchés
Des jeux dans la clairière
Des symphonies inachevées
Des quatre mains
De ces matins d'été