(Patrice Marlone/Frédéric Prévost)
C'est une évidence mais j'ai besoin de toi
Pas comme les autres pensent, c'est bien plus fort que ça.
Dans l'ombre immobile, des mots qu'on dit tout bas
De peur d'être futiles, nos âmes sont parfois...
Si fragiles quand la vie souffle sur nos corps
Fatiguée de leurs pauvres sorts et qui s'enivrent encore
Si fragiles, les rires de nos rêves d'enfants
Qui, Ã force de faire semblant, s'envolent tout doucement.
Dans le vide immense, quand le vent nous murmure
Qu'il faut saisir la chance, les mots qui nous ra**urent
Brisons les silences ! Délaissons nos armures
Pour calmer nos souffrances, au fur et à mesure !
Si fragiles, ces coups du sort, ces petits riens
Cachés dans l'ombres du destin quand il nous tend la main.
Si fragiles, ces cris qui appellent au secours
Et disparaissent au petit jour, qui ressemblent à l'amour.
Si fragiles comme la nuit qui ne s'écoule pas
Prisonnière entre toi et moi, dans l'hiver et le froid.
Si fragiles comme le souffle de ces instants
Presque aussi libres que le vent, aussi forts et pourtant si fragiles.