[Couplet 1 : Nekfeu] J'observe ces hommes en costume Noyés dans cette ma**e informe Cette femme au visage dur qui pa**e en force Elle pense fort à sa carrière, fonce Malgré le harcèlement des hommes Mais la seule chose qui la pousse Quelque part, c'est le manque Elle a besoin de plus qu'un anti-dépresseur a**ez puissant Mais si elle laissait libre court à ses pulsions En vrai ce qu'elle ferait, c'est qu'elle peindrait Sur une fresque élevée, séquelle, elle sait ce qu'elle veut C'est quelque-chose de presque élémentaire À presque, elle est mentale, j'aimerais presque Qu'elle m'enterre avant que le temps la prenne Avant qu'elle devienne un vrai squelette Et qu'on la perde au sens large, un vrai squelette Que l'on exhibe en sciences nat' l'aprem' Un sourire éternel qui traîne en elle Comme si cette vie n'était qu'une triste blague Alors il l'exhibe pour que l'on apprenne de force Que le règne de l'homme se trouve dans la science Et que la magie n'existe pas, mais on résistera [Couplet 2 : Nekfeu] Dans ta tête ça tourne pas rond Tes pensées sont des ellipses Le système te permet de voler Mais c'est pas des ailes, c'est des hélices Contrôle-toi ou fais-toi contrôler On peut être libre ou prisonnier de ses vices Et si les enfants décident de prendre le relai Les suivants subiront des années de sévices Soudain la gare se vide et les regards s'évitent Et c'est la guerre civile, elle est si vile, l'amour se perd si vite La terre mère étouffe sous la saleté de ses fils Face à ces idées qu'on subit, je sais, la cécité te séduis Nombreux égo-centrés, très peu s'entraident Triste ironie d'une société de services Les gens dans le besoin pa**ent après les apparences Qu'on va bientôt devoir sauver, que dire à ton voisin ? Qui a perdu ses grands-parents dans le ghetto de Varsovie Alors t'as gueulé sans trêve et tu t'es plié en 4 sans trêve Tes neurones ont grillé, ton coeur est cendré T'as jamais su plier quand t'as besoin d'rêve Peu de sang frais, dur de te concentrer
Toute ton enfance dans des zones excentrées Tu es jeune et ambitieux donc tu te sens prêt Déjà ti-pe tu n'écoutais que le 113 T'as dit à ta mère "je reviens, le temps presse" Y'a que pour te faire monter que je te descendrais Un jour j'achèterai l'immeuble entier Juste pour être sur qu'on te laisse entrer [Refrain : Clara Luciani] (x2) Aventurier de l'inconnu, avant tu riais de l'inconnu Avant tu riais du temps qui pa**e, et puis le temps est pa**é Mais, avant tu riais de l'inconnu, avant tu riais de l'inconnu Avant tu riais du temps qui pa**e, et puis le temps est pa**é [Couplet 3 : Nekfeu] Tu sens bien que t'es unique Tu veux pas qu'on te double L'homme est lâche comme un noeud Et tu planes comme le doute Les liens se font et se défont Les humains s'offensent et se défoncent Même du sommet des arbres, tout ça te dépa**e Tes sommes de pensés que le sommeil efface Nous sommes des zombies, nous sommes des masques Que des sommes de faces désormais néfastes Des zones désolées, des hommes et des femmes Tu te sens d'aucun des clans Des sourires en coin, des clins d'oeils Avant le deuil d'un amour en déclin Fuir la nature immatérielle, c'est pas sur qu'on puisse Face à la lumière intérieure, c'est nos yeux qu'on plisse Ils disent que l'amour rend aveugle mais il t'a redonné la vue Il t'as fait muer quand ta rage était sourde, il a fait fredonner la rue Il t'a fait retirer le collier de chien qui te servais d'écharpe L'éducation t'as fais désapprendre Des choses essentielles que tu savais déjà Surtout n'oublie pas qu'avant tu riais Mais l'amour te libères, l'as-tu oublié ? T'as rien dans l'univers et avant tu rayonnais Libère ta lumière, ils voulaient te raisonner, libère ta lumière [Refrain : Clara Luciani] (x2) Aventurier de l'inconnu, avant tu riais de l'inconnu Avant tu riais du temps qui pa**e, et puis le temps est pa**é Mais, avant tu riais de l'inconnu, avant tu riais de l'inconnu Avant tu riais du temps qui pa**e, et puis le temps est pa**é