Voter et baisser les bras. En bon citoyen fataliste résigné. Pourtant la révolution t'y a cru, nostalgie des bourgeons du printemps 68. Un constat tragique des ravages du marché mais le mirage socialiste a acquis ta pa**ivité. Une rose fanée a laquelle ils s'accrochent encore marque les deuil d'une utopie: dompter le capital. Une rose fanée a laquelle ils s'accrochent encore - génération désabusée reniant ses idéaux. Voter et baisser les bras. En bon citoyen fataliste résigné. C'est la rue et pas l'a**emblée qui a arraché au pouvoir les maigres avancées. Et toi tu t'accroches à tes idées pendant que tes élus bradent ce pourquoi tu as lutté.
Impuissants leur bulletin de vote à la main, impuissants leur mandat en poche, le pouvoir politique n'est plus. Mais d'ou viendra le changement? Sûrement pas de l'Etat duquel il est illusoire d'attendre quoi que ce soit si ce n'est de tenter d'humaniser un système inhumain. Sûrement pas des groupes de pression citoyennistes qui ne servent plus qu'a justifier l'existence de cette parodie de démocratie. Le changement viendra de nous tous et nous toutes, mais seulement quand nous arrêterons de déléguer nos voix à ceux qui ne représentent que leurs propres intérêts. Le capitalisme ne se reforme pas il se détruit.